20 janvier 2018

Gazette Marcophilie navale phare Eckmühl Bruno Le Floc'h Trois éclats Blancs Emmanuel Le Page Ar-Men

Voeux amis de Bruno Le Floc'h 

et phares Eckmühl



Illustration pour un livre CD "Moussorgski" à paraître à l'automne 2018 (c) Bruno Le Floc'h

L'association des Amis de Bruno Le Floc'h est venu me présenter ses voeux avec une très belle illustration des quais de la Néva à Saint-Petersbourg annonçant un livre CD Moussorgski fin 2018. 
  
https://www.difymusic.com/bdmusic#_classique

Bruno pour moi, c'était plutôt "Trois éclats blancs", les phares et la mer...




Au début du XXème siècle, il est encore des territoires qui paraissent exotiques sans pour autant être situés sous les tropiques. Notamment pour un jeune ingénieur des Ponts et chaussées qui reçoit sa première affectation pour construire un phare en Bretagne. Le climat, les éléments, la tâche et les indigènes sont rudes. Le défi imposé appartient à la catégorie de ceux qui façonnent les hommes.


Trois éclats blancs
Prix René-Goscinny 2004
Editions Delcourt, collection Mirages, 6 octobre 2004



phare d'Eckmühl photo JM Bergougniou




Et comme en écho aux cornes de brume de l'Iroise, la gazette de la Marcophilie navale évoque dans ses pages le phare d'Eckmühl... 

Pour moi un retour en arrière de plus de 60 ans quand, gamin, je venais courir les grèves de Combrit ou Pen Hors pour les vacances...


Le phare était présent jour et nuit





phare d'Eckmühl photo JM Bergougniou
phare d'Eckmühl photo JM Bergougniou
Avec l’Ile Vierge, Penmarc’h est un cas intéressant de « reconstruction » d’un phare du programme de 1825. La première tour est l’oeuvre des ingénieurs Goury, l’aîné et le jeune. Goury est un vétéran de l’Empire, qui a occupé en Italie le poste d’ingénieur en chef du département de l’Arno et dont la carrière s’achève dans sa région d’origine. Il adopte une architecture conforme aux dispositions imaginées par Léonor Fresnel, une tour cylindrique centrée sur une base cubique. Ce plan sera repris à l’identique pour l’île de Batz. 














phare d'Eckmühl photo JM Bergougniou

Le phare de Penmarc’h, équipé d’un feu à éclipse est allumé à l’entrée de l’hiver 1835.
En 1892, les ingénieurs des Ponts lancent les travaux du nouveau phare de Penmarc’h. L’installation d’une puissante optique double éclairée par un foyer électrique n’est pas possible dans la tour construite dans les années 1830. 

La généreuse donation d’Adélaïde-Louise d'Eckmühl, marquise de Blocqueville, qui souhaite honorer la mémoire de son père, donne au projet un tour monumental. La puissance de la lumière électrique est donc associée à une architecture qui célèbre la rencontre entre le progrès technique apporté par la République et la Bretagne archaïque, symbolisée par un soubassement en granit de Kersanton grossement taillé, « à l’apparence fruste et robuste ».
L’allumage du phare a lieu le 17 octobre 1897.



l'escalier du phare d'Eckmühl photo JM Bergougniou
Éléments techniques
Feux à 1 éclat blanc tournant tous les 5 s.
Optique : Fresnel focale 30 cm, diam. 4 m
Lanterne : Lampe halogène 650 W
Aide sonore : 1 son - 60 secondes
Portée : 25 millesAutomatisé le 17 octobre 2007

phare d'Eckmühl photo JM Bergougniou

phare d'Eckmühl photo JM Bergougniou

phare d'Eckmühl photo JM Bergougniou



18 janvier 2018

La Marcophilie Navale n° 125 janvier 2018

La Marcophilie Navale n° 125 janvier 2018






au menu de ce numéro 125
l'éditorial du Président le VA2 Claude Aratale mot du Trésorier les LecturesIl y a 50 ans disparaissait la MinervePatrick Jusseaume, Escale sans retourle drame de "la Fidèle"le phare d'EckmühlLes sous-marins remontent l'Allier Les FREMMLe CFM Hourtinla vie des sections 
Aéronautique navale
Ile de France
Atlantique sud-Ouest 
Bretagne
Provence
T.A.A.F. 
A.D.O.S.M.



Si vous ne l'avez déjà fait, pensez à régler votre cotisation 2018 et si vous n'êtes pas membre de la Marcophilie Navale et bien adhérez.









 Patrick Jusseaume 


Patrick Jusseaume  photo JM Bergougniou



Le B2M Champlain





Le patrouilleur polaire l'Astrolabe 



Tamponnage Baptême de L'Astrolabe photo JM Bergougniou

Baptême de L'Astrolabe photo JM Bergougniou




et concernant Hourtin 



http://envelopmer.blogspot.fr/2012/01/cfm-hourtin-marine-nationale-et.html

17 janvier 2018

Du Redoutable aux Barracuda, Cherbourg ville des sous-marins,

Du Redoutable aux Barracuda, Cherbourg ville des sous-marins


Le Redoutable pli avec TàD du jour du lancement (29-3-1967)
et de la sortie du timbre (25-10-1969)
Le Redoutable à la Cité de la Mer photo JM Bergougniou

Le premier sous-marin nucléaire d'attaque de nouvelle génération Barracuda sera finalement livré à la Marine en 2020 au lieu de 2017

"Le premier exemplaire entrera en service avec retard, vers 2020 au lieu de 2017, avait expliqué le 26 juillet 2017, devant la commission de la défense de l'Assemblée nationale, le chef d'état-major de la marine, l'amiral Christophe Prazuck. Ce n'est pas une trottinette mais un engin difficile à construire et des erreurs ont été commises, qu'il faut identifier, corriger puis rattraper".

Le Redoutable à la Cité de la Mer photo JM Bergougniou
Le Barracuda, qui bénéficie de crédits de paiement de 563,9 millions euros en 2018 (570 millions en 2017), est un sous-marin nucléaire d'attaque destiné à la maîtrise des espaces maritimes (5;100 tonnes en plongée). Il assure le soutien de la force océanique stratégique (FOST) ou d'une force aéronavale. Il participe en outre aux opérations de projection de forces et de frappe dans la profondeur (missile de croisière naval) et aux opérations spéciales (commandos et nageurs de combat). Il peut également agir isolément. Ce sous-marin est doté de moyens de communication permettant son intégration au sein d'une force navale.





Cherbourg et les SNLE photo JM Bergougniou


Les cinq sous-marins nucléaires lanceurs d’engins français qui ont été retirés du service rouillent depuis des années dans les bassins de l’arsenal de Cherbourg.


Le Redoutable à la Cité de la Mer photo JM Bergougniou

Mais cela ne va plus durer. En octobre dernier, la Direction générale de l’armement a confié à DCNS le marché de déconstruction de ces sous-marins.

Un marché tellement spécifique que le groupe de construction navale a décidé de faire appel à des sous-traitants, pour jouer uniquement le rôle de pilote du projet
Cherbourg et les SNLE photo JM Bergougniou

Dans le JDD, le patron de Veolia en personne annonce que son groupe a décroché la timbale :


Nous venons de gagner un nouveau marché de 40 millions d’euros auprès de DCNS, qui nous confie la déconstruction de cinq sous-marins sur leur site de Cherbourg.
De 18 à 20 mois par sous-marin

Selon nos informations, et même si la DGA a toujours refusé de s’exprimer sur le chantier, ce contrat important ne devrait représenter qu’un tiers d’un marché global avoisinant 120 millions d’euros. Il faut en effet y ajouter la préparation des installations à l’intérieur de l’arsenal, ou encore le désamiantage (confié à une filiale du groupe Vinci).



Reste que la mission incombant à Veolia est importante. Les coques seront découpées à l’horizontal, par strates successives, et les éléments métalliques seront, au final, transformés en morceaux d’un mètre sur un mètre.



Le Redoutable à la Cité de la Mer photo JM Bergougniou

Quand on sait que chacun de ces sous-marins mesure 100 mètres de long et pèse 7 000 tonnes…

Et la promesse du patron de Veolia, Antoine Frérot, est ambitieuse :
Cherbourg et les SNLE photo JM Bergougniou


Nous allons valoriser 85 % des métaux et composants électriques.

Les travaux préparatoires ont en tout cas commencé depuis l’été 2016 autour de la forme 5, qui verra passer chacun des cinq sous-marins, à Cherbourg.
Le Tonnant en premier






DCNS compte 21 mois pour achever tous ces travaux préparatoires : remise à niveau de la cale, du bateau porte, de la station de pompage ainsi que des circuits d’eau et d’électricité. Le dispositif prévoit aussi une grue de 10 tonnes, sur rail, ainsi qu’une salle blanche pour le désamiantage.


Cherbourg EAMEA photo JM Bergougniou

Ensuite, il faudra 21 mois pour déconstruire le Tonnant, le premier des SNLE à finir en petites tôles métalliques. Les quatre autres se succéderont, à un rythme de 18 à 20 mois par bateau.



Le Redoutable à la Cité de la Mer photo JM Bergougniou


Une soixantaine de personnes seront affectées à cette mission pendant plusieurs années, essentiellement des salariés de Veolia et de Vinci. Une dizaine de personnels DCNS assureront la supervision.




Le Redoutable à la Cité de la Mer photo JM Bergougniou

16 janvier 2018

Corymbe 140 Patrouilleur de haute Mer L.V. Lavallée Afrique de l'ouest golfe de Guinée

Corymbe 140 Patrouilleur de haute Mer L.V. Lavallée 




Déployé depuis près d’un mois dans le cadre de la mission Corymbe 140, le patrouilleur de haute mer (PHM) Lieutenant de vaisseau Lavallée assure la permanence de la présence française, à la mer, dans le golfe de Guinée, contribuant à la protection des intérêts français dans la zone.





Après une semaine de navigation depuis la Gambie, le patrouilleur de haute mer (PHM) Lieutenant de vaisseau Lavallée, en mission Corymbe, est arrivé en Côte d’Ivoire le 16 décembre au matin pour une escale placée sous le signe de la formation : les marins du bord ont en effet partagé leur savoir-faire et leur expertise technique avec les marins ivoiriens.


Le personnel SIC (système d’information et de communication) du PHM est ainsi allé à la rencontre de ses homologues ivoiriens pour délivrer une formation théorique sur la propagation des ondes et les former à l’emploi du matériel de transmission, tandis qu'une douzaine de fusiliers ivoiriens s’est rendue à bord pour apprendre les rouages d’une opération de visite.




L’état-major du Lieutenant de vaisseau Lavallée a par ailleurs pu visiter le centre des opérations maritimes, la base navale ainsi que la capitainerie de San Pedro.

Le Lieutenant de vaisseau Lavallée a ensuite appareillé pour poursuivre sa mission dans le golfe de Guinée, dans la même logique de coopération et d’échanges. Un officier ivoirien était d’ailleurs embarqué en formation au quart en passerelle.



A bord, en cette fin d’année, les marins du Lieutenant de vaisseau Lavallée alternent activités de coopération opérationnelle avec les marines riveraines, entraînements et entretien du bâtiment. Le rythme des opérations reste soutenu et l’esprit d’équipage plus fort que jamais en cette fin d’année.




Au cours des mois à venir, le Lieutenant de vaisseau Lavallée poursuivra sa mission, aussi bien à quai lors de périodes d’instruction opérationnelle qu’en mer par des patrouilles communes avec les marines riveraines. L’objectif est d’œuvrer ensemble au renforcement de la sécurité maritime dans la zone aussi bien dans le domaine de la piraterie qu’en matière de lutte contre les trafics illicites. En savoir plus sur les enjeux du golfe de Guinée.





San Pedro et le commerce du bois avec les krew, dockers embarqués sur les cargos pour l'embarquement et le chargement du bois dans les années 50 à 80.
Ce sujet est évoqué dans la série BD TRAMP (P. Jusseaume - J-Ch. Kraehn) Sur la route de Pointe Noire - La Piste de Kibangou.




Le 16 décembre 2017, à l’occasion de l’escale à San Pedro du patrouilleur de haute mer LV LAVALLEE de la marine nationale française, une réception organisée à son bord a rassemblé autorités civiles et militaires ivoiriennes mais aussi une trentaine de nos compatriotes, en présence notamment de l’attaché de défense de l’Ambassade de France et de notre consul honoraire.



FREMM NORMANDIE mission NARVAL Février avril 2024 Southampton

FREMM NORMANDIE mission NARVAL Février avril 2024 Southampton Du 11 au 20 février, la Marine nationale a participé à la première phase de l’...