16 juin 2017

CMT CAPRICORNE Mission Spanish Minex

CMT CAPRICORNE Mission
Spanish Minex



Le chasseur de mines tripartite (CMT) Capricorne a participé à l’exercice OTAN Spanish Minex dans les eaux espagnoles au large des îles Baléares du 29 mai au 8 juin 2017. Organisé par la marine royale espagnole, cet entraînement opérationnel rassemble des unités appartenant à sept nations (Allemagne, Espagne, Grèce, Italie, Pologne, Turquie et France).




Spanish Minex est un exercice consistant à effectuer plusieurs blanchiments de zones sous menace asymétrique, pour préparer un déploiement amphibie et apporter ainsi l’aide de l’OTAN à un pays fictivement en crise.


Durant les deux dernières semaines, le Capricorne a été intégré au groupe SNMCMG2 (Standing Nato Mine Counter Measures Group Two), sous le commandement du navire polonais Czernicki.

Ces deux semaines de guerre des mines en collaboration totale avec les nations présentes ont permis à l’équipage du Capricorne de donner une dimension internationale à leur spécialité.

.../...


En relâche opérationnelle à Tanger (Maroc) du 9 au 15 mai 2017, l’équipage du chasseur de mines tripartite (CMT) Capricorne a profité de cette escale pour échanger les bonnes pratiques dans le domaine de la plongée avec les plongeurs de la Marine Royale Marocaine (MRM).





Tout au long de la semaine, les plongeurs démineurs du Capricorne et les plongeurs de la Marine Royale Marocaine (MRM) se sont attachés à partager leurs expériences et leurs procédures. Gestion d’une plongée, méthodes de recherche sous-marine, techniques de relevage ou domaine médical, tous les aspects de la plongée ont été abordés.



Sources 

Marine Nationale 

Donec humour dans le carré

1917 l'année terrible


Bonjour à tous,

Après « l’éloignement » de Joffre c’est Nivelle qui prend la manœuvre avec une maladresse insigne. Il relance une offensive que l’ancien généralissime avait étudiée. Les « bonhommes » croyaient dur comme fer que le front allait être rompu et que ce calvaire qu’ils vivaient depuis aout 14 allait prendre fin.
Je rappelle cette appréciation de Louis Mairet mort à Craonne « le poilu ne se bat ni pour l’Alsace, ni pour ruiner l’Allemagne, ni pour la patrie. Il se bat par honnêteté, par habitude et par force. Il se bat parce qu’il ne peut faire autrement. »




Le pioupiou en pantalon garance de 14 est devenu un guerrier qui a tout vu, tout subit. Il regarde les errances du commandement avec une ironie méprisante.
Après l’échec du chemin des Dames, il est à bout et les conversations vont bon train dans les cantonnements. Les montées en lignes injustes et les permissions qui tardent à venir, tout contribue à un mécontentement généralisé. D’autant que la conférence de Stockholm et la révolution russe les perturbent en faisant apparaitre d’autres espoirs.
Ajoutons à cela un printemps particulièrement ensoleillé et donc une soif inextinguible que l’on étanche à grands coup d’arrosoir. Le ton monte vite à moins qu’une averse salvatrice disperse les mutins. Tous les facteurs pour une « grève » des tranchées sont réunis. Environ la moitié des divisions de l’armée française refusent à un moment ou à un autre de « monter en ligne ». Des désordres ont également lieu dans les gares et les transports où saccages et insultes vont bon train



Le 15 mai 1917 le général Pétain remplace le général Nivelle pour le bien de tous. Par des mesures appropriées et son talent de communicateur, il met peu à peu fin à ces troubles en préparant son propre avenir. Il y aura qu’en même 3500 arrestations, 554 condamnations à mort dont 49 effectives. Chiffre peu élevé si on le compare à celui de 1915 (200 fusillés) ou 1916 (260 fusillés) mais le président Poincaré graciait 95% des condamnés.
A la semaine prochaine

Donec

PS : je suis un être particulièrement distrait, ma spécialité étant de me prendre les pieds dans le tapis ce que ne manque pas de déplorer mon entourage. Mais que faire ? Ainsi la semaine passée je vous annonçais la commémoration du drame du Thoron pour le 5 juillet. Il fallait comprendre 5 juin. Excusez- moi !Nous nous rattraperons l’année prochaine où nous donnerons à cet évènement un éclat particulier.

15 juin 2017

L’ÉQUIPAGE DE L’ASTROLABE SE FORME À LA SURVIE EN MER

L'équipage de l'ASTROLABE se forme à la survie en Mer

Photo Marine nationale





L'Astrolabe en armement à Concarneau Photo (c) JM Bergougniou

L’Astrolabe fait peau neuve : l'occasion pour le nouvel équipage de la Marine nationale de se former à la survie en mer au CETIS (centre d’entraînement aux techniques d’incendie et de survie), à Marseille.


Durant une semaine, huit marins de l’équipage du nouvel Astrolabe se sont formés aux techniques individuelles de survie (TIS) et ont obtenu le certificat d’aptitude à l’exploitation des embarcations et radeaux de sauvetage (CAEERS) au centre d’entraînement du bataillon de marins-pompiers de Marseille.









L'Astrolabe en armement à Concarneau photo JM Bergougniou

Une formation particulière en évacuation, sauvetage et survie en mer leur est nécessaire avant de partir en mission dans la zone sud de l’océan Indien à bord du nouveau patrouilleur polaire. Les huit marins ont été mis en situation au cours de plusieurs exercices : récupération de personne en mer, mise à l’eau (pour regagner un moyen de sauvetage), nage en groupe, techniques de lutte contre l’hypothermie, remorquage de blessé, organisation de la survie en radeau, retournement de radeau et treuillage.
L'Astrolabe en cale sèche à Concarneau photo JM Bergougniou

Au cours de ces épreuves, les formateurs recréent des situations de tension rendant la tâche plus difficile. Les mises en situation permettent de mettre en pratique les cours dispensés au centre d’entraînement, avec des vidéos et des témoignages de personnes ayant vécu des situations d’évacuation de navire.


L'Astrolabe en cale sèche Chantiers Piriou Concarneau photo JM Bergougniou


Entretien avec le second-maître Joan, manœuvrier, membre de l’équipage A de L’Astrolabe.

Pourquoi se former au centre d’entraînement du bataillon de marins-pompiers ?

En entrant dans la Marine, j’ai reçu une formation générale en sauvetage. Ici, nous suivons un entraînement plus poussé avec des exercices de mise en situations réelles.

Dans la Marine depuis 16 ans, j’ai beaucoup appris de ces deux premiers jours de formation au CETIS. Nous venons chercher une formation de référence en matière de survie en mer. Même si les consignes sont répétées avant chaque mission, ce séjour à Marseille est un plus. Les connaissances acquises et les exercices sont nouveaux, notre passage au CETIS n’étant pas une remise à niveau mais une formation qualifiante.

L'Astrolabe à Concarneau photo JM Bergougniou


Comment préparez-vous votre future mission ?

Actuellement en construction à Brest (à Concarneau ndlr) , L’Astrolabe partira pour les Terres australes et antarctiques françaises à l’automne. Avant cela, les deux équipages se relaient sur le navire pour veiller à l’avancée des travaux et vérifier que les exigences de la Marine sont respectées. L’Astrolabe étant un patrouilleur polaire, le bâtiment est soumis à des règles particulières. En juillet, l’équipage B partira s’installer à la Réunion, tandis que l’équipage A travaillera sur le bâtiment. Les rôles s’inverseront ensuite en août, avec la tâche pour l’équipe B de naviguer avec L’Astrolabe de Brest jusqu’à la Réunion.



En quoi consisteront vos missions ?

Les missions de L’Astrolabe sont de deux types. Le bâtiment est investi de missions de souveraineté nationale avec notamment la surveillance des pêches. Le navire est aussi chargé du transport de civils et de fret au profit de l’IPEV (Institut polaire français Paul-Emile Victor). Le patrouilleur ravitaille les centres de recherche antarctiques en nourriture ou en équipement et transporte le personnel civil entre les centres et la Tasmanie, terre habitée la plus proche. Les équipages se relaient tous les trois mois, la durée totale de la mission étant de trois ans.

Comment vous sentez-vous à l’approche du départ ?

Je suis très enthousiaste, ce sera une toute nouvelle expérience avec un nouveau type de matériel et une vie outre-mer avec tout ce que cela implique. La mission est palpitante !

Source : Marine nationale
Crédits : Marine nationale


  • FASM Montcalm Dernière sortie des commandants Sortie des familles 10 juin 2017

    FASM Montcalm Dernière sortie des commandants  Sortie des familles 10 juin 2017


    La vente de la frégate multimissions (FREMM) Normandie à l’Égypte a obligé la Marine nationale à revoir ses plans.
    Initialement, la FREMM Normandie devait rejoindre la base navale de Brest. Elle sera finalement remplacée par la FREMM Provence, qui était destinée au port de Toulon.



    Seulement, le temps que ces navires soient mis en service, les missions continuent et le contrat opérationnel doit être honoré. D’où le report du retrait du service actif (RSA) de deux frégates anti-sous-marine (FASM), à savoir le Montcalm et le Jean-de-Vienne. Ces bâtiments, qui datent du début des années 1980, resteront opérationnels respectivement jusqu’en 2017 et 2018.




    L'heure est venue pour la FASM Montcalm



    Du 13 au 17 juin 2016, la frégate antiaérienne Jean Bart a organisé l’entraînement opérationnel Gabian 16.2, deuxième édition de l’année. Sur la mer et dans les airs, plus de 60 exercices ont été réalisés, devant Toulon et jusqu’à une centaine de kilomètres au large, entre la Corse et le continent.

    Semaine très intense pour les frégates Jean Bart, Jean de Vienne, Montcalm, Chevalier Paul, et La Fayette, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude, les patrouilleurs de haute mer (PHM) Commandant Birot et Commandant Ducuing, le bâtiment base de plongeurs démineurs (BBPD) Pluton et les hélicoptères des flottilles31F, 35F et 36F basées à Hyères.

    7 Rafale Marine de la 12F et du CEPA 10S ont également participé à ce Gabian, dans des exercices de défense aérienne de force navale. Deux Atlantique 2 de Lann-Bihoué ont également participé à un entraînement de lutte antinavire supérieur et au blanchiment des zones de tirs de missiles.

    Cette édition s’est singularisée par la participation inédite du pétrolier ravitailleur américain USNS Kanawha. Cet événement confirme les liens étroits et le haut degré d’interopérabilité qui existent entre l’US Navy et la Marine française.

    Gabian a également été marqué par un tir simultané de missiles EXOCET mer-mer 40, réalisé par les frégates La Fayette, Chevalier Paul et Jean Bart. Autres moments phares de ces cinq jours de démonstration de force en méditerranée : le tir d’un missile SM1 par le Jean Bart, le tir d’un missile CROTALE par le Jean de Vienne et des tirs de missiles MISTRAL conduits par plusieurs navires de la force.
    Sources :
    http://www.opex360.com/2015/02/13/les-fregates-montcalm-jean-de-vienne-vont-jouer-les-prolongations/

    http://www.colsbleus.fr/articles/9356

    http://www.colsbleus.fr/articles/9263

    http://www.colsbleus.fr/articles/8556

    14 juin 2017

    Prieuré de Lamalgue cap Brun Toulon

    Prieuré de Lamalgue  

    cap Brun Toulon

    J'ai trouvé une carte postale représentant la rade de toulon et au verso un cachet du centre d'hébergement  Prieuré de Lamalgue 5à boulevard du littoral TOULON







    Une autre carte postale représente le dit centre. Quelqu'un a-t-il souvenir de ce centre d'hébergement? Etait-il Marine? 
    Merci de vos réponses 







    13 juin 2017

    Arsenal de Saïgon Indochine Vietnam

    Arsenal de Saïgon 



    Fondé en quelque sorte avec la ville même, l'arsenal de Saïgon s'est constamment agrandi avec elle. Par des développements et des perfectionnements successifs, on s'est efforcé d'y suivre les progrès de notre marine et il est resté, depuis quarante ans, la base de notre action maritime en Extrême-Orient.

    Malheureusement, il est aujourd'hui insuffisant et la question se pose de son agrandissement ou de son remplacement. Cette seconde solution, qui ne pourrait être acceptée qu'après une étude minutieuse, ne serait probablement pas beaucoup plus onéreuse que la première si l'on considère les difficultés énormes que l'on rencontre à établir des bassins de radoub dans les terrains qui bordent la rivière de Saïgon.


    Elle permettrait d'installer un nouvel arsenal avec un outillage tout à fait perfectionné et laisserait pour le port de commerce, dont les besoins augmentent sans cesse, un emplacement des plus précieux.

    Pendant la période que nous envisageons, l'arsenal de Saïgon a reçu de nombreuses améliorations, surtout pendant les années 1904 et 1905. Nous en indiquons le détail ci- dessous, mais pour donner une idée exacte de la valeur de l'arsenal et de sa capacité de rendement, nous y avons joint le montant des différents travaux qui y ont été exécutés, tant pour les services de la Marine que pour la Colonie ou des particuliers.


    Dans l'arsenal de Saïgon, l'organisation du travail, déjà très satisfaisante, a été notablement améliorée en 1904. Le prix de revient du torpilleur de première classe, type S, que l'on y a construit, a été inférieur à la fois au prix du précédent et à celui d'un torpilleur de même classe acheté en France.


    (Situation de l’Indochine de 1902 à 1907 Annexes au rapport du gouverneur général, Saïgon, 1908)



    La cale est le premier travail qui fut commencé, sur l'emplacement d'un ancien atelier. C'est un travail fort important sur un terrain comme celui des bords du fleuve, qui n'offre aucune consistance. On s'en rendra compte quand on saura que les fondations de cette cale nécessitent l'enfoncement à refus de 1.800 pieux de 10 mètres de long.



    La cale a une longueur totale de 114 m. et une longueur utile de 100 m. L'inclinaison de 7 cm. par mètre, qu'elle doit avoir en vue du lancement, fait qu'à une extrémité, elle s'élève de 4 m. au-dessus du niveau du sol, et à l'autre, du côté de la rivière, à 4 m. au-dessous. Bien entendu pour que de ce côté, en contrebas, le travail puisse se faire à sec, un batardeau est construit en arc de cercle qui permettra avec des pompes de maintenir le vide dans le bassin ainsi formé.

    Les constructions navales à l'arsenal de Saïgon
    par H. C. [Henri CUCHEROUSSET] (L’Éveil économique de l’Indochine, 4 août 1918)



    L'arsenal de Saïgon était surchargé. On envoyait les bateaux d'une certaine importance se faire réparer au Japon, à Ouraga, un petit port à côté de Yokohama. [...] L'image prétentieuse de l'homme blanc s'est effacée en moi. J'en [130] suis venu à considérer que les Vietnamiens ne nous étaient pas inférieurs. En France, nous avons deux grands arsenaux, Brest et Toulon, où les bateaux vont se faire réparer. L'arsenal de Saïgon était moins équipé mais tous les bateaux d'Indochine y étaient réparés. Je m'étais aperçu que cet arsenal n'avait que le haut de la tête blanc, quelques ingénieurs du génie maritime, quelques adjoints de travaux, et que tout le personnel, à partir de contremaître, était vietnamien. On s'apercevait que ces bateaux étaient aussi bien réparés sinon mieux, et aussi vite sinon plus vite, qu'à Brest ou Toulon. Ça donne à réfléchir.
    Jean-Luc Einaudi,
    Viêt-nam !
    La guerre d’Indochine 1945-1954 

    sources :

    12 juin 2017

    Gazette de l'Aéro n° 138

    Gazette de l'Aéro n° 138 juin 201


    Chers amis,

    ATTENTION, je viens de préparer 5 jeux d’enveloppes ...

    • 1 pour le détachement 22 S à bord de la frégate Germinal, 
    • 1 pour le détachement 36 F à bord de la Frégate Surcouf, 
    • 1 pour le détachement 36 F à bord de la Frégate Floréal, 
    • 1 pour le détachement 33 F à Cherbourg et 
    • 1 pour les 60 ans de la Flottille 33 F 
    le stock d'une quinzaine d'adhérents à la section se rapproche de zéro, pensez à envoyer des enveloppes

    Tampon Détachement 25 F à TONTOUTA, Nouvelle Calédonie



    Après le tampon de la Flottille 25 F en Polynésie Française, l’enveloppe imprimée des 100.000 heures de vols du Gardian, voici enfin le tampon du détachement 25 F en Nouvelle Calédonie

    Vous remarquerez la belle oblitération de TONTOUTA

    Pour ceux qui ont commandé, les enveloppes vous parviendront la semaine prochaine

    8 juin 2017 60 ans de la Flottille 33 F de Lanvéoc Poulmic

    Le 8 juin avec Claude et Mité BELEC nous sommes allés à la cérémonie militaire.

    Le bureau de poste de Lanvéoc n’étant pas ouvert le matin, les plis ont été oblitérés au bureau de Crozon



    Il me restait quelques timbres du CAIMAN nous avons donc un timbre CAIMAN 33 F tampon de la manifestation 33 F et oblitération de Crozon Capitale de la presqu’ile

    100 ans de la Patrouille Maritime 21 F et 23 F

    A ce jour je n’ai pas d’information sur la date de la manifestation

    Bien amicalement
    O. LAUDRIN

    FNFL censure 1944 Marine nationale Royal Navy Censor Tombstone

    Poste navale FNFL censure

    Pli sans indication d'origine, d'expéditeur ou d'unité. Il est destiné à un couple domicilié à Cherbourg. On peut supposer qu'il est envoyé par Félix Boschet à ses parents.

    POSTE NAVALE 2-9 44 à destination de Cherbourg censure 30 8 44
    La bataille de Cherbourg est un épisode de la bataille de Normandie, pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle commence dès le début du débarquement de Normandie le 6 juin 1944 pour s'achever le 1er juillet avec la prise du port de Cherbourg par les troupes américaines et la reddition des derniers défenseurs allemands.


    Cachet de service rond Forces Navales Françaises Libres Ancre Service à la Mer
    Cachet rond encre rouge X3
    Cachet  de censure britannique type "Tombstone" - pierre tombale - introduit en décembre 1939 From H.M. Ship Sceau  Signature et Date   
    Bande censure Examiner 1559


    sources :

    http://ecole.nav.traditions.free.fr/officiers_boschet_felix.htm

    11 juin 2017

    CAP SUR L’AUSTRALIE POUR LE TASK GROUP JEANNE D’ARC

    MISSION JDA 2017 BPC MISTRAL  FS COURBET à Darwin en Australie 





    Le groupe Jeanne d’Arc, composé du bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral et de la frégate type La Fayette (FLF) Courbet, s’est rendu à Darwin en Australie du 27 au 31 mai 2017.

    La veille de leur accostage, les deux bâtiments ont conduit des activités d’entraînement au large des côtes australiennes. Accompagné par des unités de la marine australienne, le HMAS Parramatta et le Success, ainsi qu’un bâtiment espagnol détaché auprès de la marine australienne, le Cristobal Colomb, le Task Group a enchainé des exercices d’évolution tactiques en formation (EVOLEX). Grâce à un échange de personnel (officiers de liaisons et équipe de conseillers) par hélicoptère MH60R Seahawk lors de séances de touch & go et une manœuvre de présentation pour ravitaillement à la mer (PRERAM), ces entrainements ont été l’occasion pour les marines partenaires de partager leurs savoir-faire.





    Une action de vive force a été conduite par les commandos de la marine nationale à partir de la FLF Courbet. Un appui feu tireur d’élite depuis le Dauphin a couvert l’équipe d’intervention pendant l’assaut sur le HMAS Parramatta. Le Parramatta a ensuite escorté le Mistral et le Courbet jusqu’à Darwin. Le Success et le Cristobal Colomb sont repartis vers Sydney, leur port-base.

    L’ambassadeur de France et l’attaché de défense en Australie ont fait le déplacement depuis Canberra pour accueillir les deux bâtiments dès l’accostage. Les 137 officiers-élèves, embarqués pour ce déploiement opérationnel de 5 mois, ont profité de l’intervention de l’ambassadeur de France en Australie sur le nouveau partenariat stratégique franco-australien dans le contexte international actuel.


    Le jour de l’appareillage, un nouvel exercice d’EVOLEX et de crossdeck a été mené avec un hélicoptère SH60 Australien, le Dauphin français et le Merlin britannique. Des séances de touch & go ont permis aux marins des ponts d’envol des bâtiments et aux pilotes australiens, français et anglais, de travailler ensemble. En parallèle, le détachement de la flottille amphibie s’est entrainé en conduisant des exercices de « porte à porte » avec le BPC.

    A propos de la coopération franco-australienne

    La coopération bilatérale est régulière avec la marine australienne et est rythmée par de nombreux entrainements communs. En plus des patrouilles communes fréquentes ainsi que les échanges entre marins australiens et français, l’exercice Croix du Sud se déroule chaque année en Nouvelle-Calédonie avec la Royal Australian Navy.

    Ministère de la Marine Bordeaux capitale de la France 1914

    Ministère de la Marine à Bordeaux 1914


    Une carte postale portant le timbre du ministère de la Marine et la date du 16 septembre 1914, nous rappelle que, confrontés à l'avance des troupes allemandes et effrayés que Paris puisse tomber en leurs mains, l'exécutif et le législatif fuient vers Bordeaux qu'ils quitteront en décembre 1914.


    La première guerre mondiale fait de la ville de Bordeaux la capitale provisoire de la France pour la seconde fois de son histoire. De septembre à décembre 1914, le gouvernement se replie à Bordeaux. Les présidences de la République et du Conseil s’installent respectivement dans le palais de la Préfecture et à l’Hôtel de Ville et les ministères, dans divers établissements publics ou hôtels particuliers. Les parlementaires quant à eux siègent dans des salles de spectacle. Chaque jour le conseil des ministres se réunit rue Vital-Carles.


    « M.Paul Deschanel, qui vient à la préfecture plusieurs fois par jour, me dit que Bordeaux, envahi par des Parisiens de tout genre, ressemble à une ville de plaisir, et que des ministres donnent eux-mêmes un lamentable spectacle en dînant avec des actrices dans des restaurants.»



    Deuxième Cabinet René VIVIANI (26 août 1914 – 29 octobre 1915).
    ● Présidence du Conseil et Affaires étrangères : René VIVIANI (à partir du 13 octobre 1915).

    ● Guerre : Alexandre MILLERAND.

    ― Sous-secrétaire d’État (Artillerie et Équipement militaire) : Albert THOMAS (à partir du 18 mai 1915).

    ― Sous-secrétaire d’État (Ravitaillement et Intendance militaire) : Joseph THIERRY (à partir du 1er juillet 1915).

    ― Sous-secrétaire d’État (Service de santé militaire) : Justin GODART (à partir du 1er juillet 1915). 
    ― Sous-secrétaire d’État (Aéronautique militaire) : René BESNARD (à partir du 14 septembre 1915).

    ● Marine : Victor AUGAGNEUR.

    ― Sous-secrétaire d’État (Marine marchande) : Georges BUREAU (à partir du 13 mars 1915).

    ● Travaux publics : Marcel SEMBAT.

    ● Commerce, Industrie, Postes & Télégraphes : Gaston THOMSON.

    4ème Section - Opérations militaires de la Flotte et Matériel

    De CHAMPEAUX de la BOULAYE Denis Marie Charles, Capitaine de frégate (15 janvier 1913).
    MARTIN des PALLIÈRES Gabriel Charles Jules, Lieutenant de vaisseau (23 février 1913).
    BERTHELOT Charles Alain Marie, Lieutenant de vaisseau (27 novembre 1913).
    BROQUET Jean René, Lieutenant de vaisseau (4 mars 1912).
    JEANCE Maurice Jules, Lieutenant de vaisseau (1er mai 1910).
    FERLICOT Eugène Charles Olivier, Lieutenant de vaisseau (1er juin 1913).
    De BRONAC de VAZELHES Joseph Henri Pierre, Lieutenant de vaisseau (23 octobre 1913).




    "Chaque matin, les curieux regardaient passer les ministres se rendant au conseil. Et les oisifs étaient pleinement satisfaits lorsqu’ils avaient croisé le général Joffre ou, fumant sa pipe, le général Pau. Ils suivaient aussi avec intérêt l’établissement d’un poste de TSF au sommet d’une des flèches de la cathédrale et de la tour de Saint-Michel." (extrait de La vie économique à Bordeaux pendant la guerre).
    http://www.20minutes.fr/bordeaux/1436547-20140903-siecle-apres-bordeaux-souvient-avoir-capitale-france-durant-quelques-semaines


    Salonique Méditerranée D Juillet 1916 Guerre 14 18 aéroplane victoire capture Macédoine

    Salonique Méditerranée D 



    A la suite des deux guerres balkaniques (1912 et 1913), l’Empire ottoman perd l’essentiel de ses territoires situés sur le continent européen au profit, de la Grèce, de la Serbie, de la Bulgarie, de l’Albanie et du Monténégro. La région ottomane de Macédoine est alors partagée entre la Grèce, la Serbie et la Bulgarie. Le Kosovo et le nord de la Macédoine ottomane sont, quant à eux, intégrés au Royaume de Serbie.



    Le front d’Orient voit s’affronter les deux grandes coalitions de la Première Guerre mondiale et leurs alliés : ¾ l’Entente : France, Royaume-Uni, Russie, Italie, Roumanie, Serbie et Grèce (à partir de 1917) ¾ l’Alliance ou les puissances centrales : Allemagne, Autriche-Hongrie, Turquie et Bulgarie Sur le front d’Orient, les troupes de l’Entente sont constituées de divisions françaises, britanniques et serbes, renforcées par des divisions italiennes, russes et grecques. Les forces de l’Alliance comprennent en grande majorité des troupes bulgares, renforcées par des troupes allemandes et austro-hongroises, ainsi que par des unités turques.



    Le Bureau Naval D fut ouvert le 15 mars 1916 à Salonique, base principale de débarquement du corps expéditionnaire d’Orient, à bord du croiseur auxiliaire Gascogne, avant d’être transféré à terre dans une caserne grecque désaffectée le 25 août 1916. Il ferma le 15 août 1919.

    TàD manuel circulaire de libellé POSTES – NAVALES / MEDIT  D  (sans point) , trait d’union,  étoile  Service à la Mer
    Le recto de la carte postale représente un avion abattu au sud de Palihor le 1er février 1916 par les aviateurs  Sgt TERME (pilote) et MdL ASTOR (mitrailleur) de l'escadrille N 91S.



    carte éditée en Grèce avec une féminisation du mot aéroplane 

    Sources :

    Collection historique de la Marcophilie navale

    file:///Users/jean-michelbergougniou/Documents/10.07.2014_draft_brochure_avant_derniere.pdf

    10 juin 2017

    ALAT COMALAT Aviation légère Armée de Terre Villacoublay

    ALAT COMALAT






    Créé le 22 novembre 1954, avenue de Saxe, le commandement de l'ALAT groupe, aux ordres d'un officier général, les formations, les centres d'instruction et les unités de réparation de l'ALAT stationnés en Europe et en Afrique du Nord.

    Le commandant de l'ALAT a, sous son autorité directe, les organismes chargés de l'instruction des spécialistes et les organismes d'étude existant au sein de l'ALAT. Il exerce également le commandement des formations implantées dans les régions militaires, sauf en ce qui concerne les attributions du commandement territorial et l'instruction d'ensemble. Il est habilité à suivre la préparation de la mobilisation de ces formations. Il exerce le même commandement sur les unités de réparation, sauf en ce qui concerne les questions d'ordre technique pour lesquelles ces unités relèvent des directions régionales du matériel.





    Après un déménagement, en avril 1955, avenue de Latour-Maubourg, il se fixe à Issy-les-Moulineaux.

    En 1967, le COMALAT s'installe à Vélizy-Villacoublay.

    Le général COMALAT est le conseiller du chef d’état-major de l’armée de terre pour la fonction hélicoptère dont il assure la cohérence. A cet effet, il est associé à tous les travaux relatifs à la doctrine, aux équipements, à l’organisation, à l’infrastructure et à la formation.



    • Le 1er régiment d'hélicoptères de combat (1er RHC) de Phalsbourg ;
    • Le 3e régiment d'hélicoptères de combat (3e RHC) d' Étain ;



    • Le 5e régiment d'hélicoptères de combat (5e RHC) de Pau ;
    • Le 4e régiment d'hélicoptères des forces spéciales (4e RHFS) de Pau ;
    • Le 9e bataillon de soutien aéromobile (9e BSAM) de Montauban ;
    • École de l'aviation légère de l'armée de Terre (EALAT) de Dax et de Le Cannet des Maures.


    Le général COMALAT est par ailleurs responsable de la sécurité des vols et il définit la nature et les conditions d’exécution des activités aéronautiques, fixe les règles de mise en oeuvre des hélicoptères de l’armée de terre et accorde les dérogations éventuelles.



    Il assure enfin la programmation du potentiel aérien nécessaire à la préparation et à l’engagement opérationnel des équipages de l’armée de terre et supervise son exécution.

    Le COMALAT compte dix-huit experts de l’aéronautique, officiers et sous-officiers (navigants, contrôleurs de la circulation aérienne, mécanicien et médecin).

    Il travaille avec toutes les unités de l’ALAT et tous les organismes interarmées concernés par l’emploi des hélicoptères (SIMMAD - Structure intégrée du maintien en condition opérationnelle des matériels aéronautiques de la Défense - pour le MCO - Maintien en condition opérationnelle-, la DIRCAM - Direction de la circulation aérienne militaire - pour la réglementation, BEAD - Bureau enquête accident Défense - pour la sécurité des vols, avec les autres armées et la Gendarmerie ainsi qu’avec des organismes civils (DGAC - Direction générale de l’aviation civile -, …).



    Sources  : JMO du COMALAT, Sirpa Terre

    Remerciements  : général Jean-Claude ALLARD.


    Merci à Jean-Louis

    09 juin 2017

    Sous-marin nucléaire d'Attaque PROVENCE Cherbourg Arsenal Manche Normandie SNA Rubis Marine nationale Agosta changement nom

    Sous-marin nucléaire d'Attaque PROVENCE


    Avec la mise en service des SNLE dans la Marine nationale française dans les années 1970, il est décidé pour les forces sous-marines la construction d'une classe de SNA utilisant la même technologie de propulsion, mais reprenant, pour des questions de coût, la forme de coque des classe Agosta. Cet « Agosta à propulsion nucléaire » est tout d'abord connu sous le nom de SNA 72 puis classe Provence (les deux bâtiments suivants s'appelant Bretagne et Bourgogne), avant d'être débaptisés sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing.




    Lancement du sous-marin PROVENCE le 7-7-1979 TAD Cherbourg-Arsenal Marine
    Griffe CHERBOURG ARSENAL MARINE   signature du CF Foillard 1er commandant

    Cherbourg. - Baptisé Provence depuis son lancement en juillet 1979, le premier sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) de la marine nationale va devoir changer son nom en Rubis. Notification en a été donnée le vendredi 19 décembre à Cherbourg, l'Élysée ayant accepté une proposition de l'état-major de la marine approuvée le 12 décembre - c'est-à-dire la veille de sa mort - par le ministre de la défense Joël Le Theule.



    Étonnante en raison de l'état d'avancement du bâtiment, qui entreprendra ses essais au printemps, la nouvelle n'a pas vraiment surpris l'arsenal de Cherbourg, qui avait dû supprimer sur un ordre venu de Paris le nom de Bretagne déjà peint sur la coque en construction du deuxième sous-marin nucléaire d'attaque. Elle satisfera les anciens des Forces navales françaises libres, en particulier les associations de sous-mariniers, qui n'avaient pas admis le premier choix de l'état-major de la marine, (le Monde daté 9 et 10 mars 1980).


    Le nom de Rubis n'est pas nouveau dans la marine. Il avait été donné dès 1907 à un sous-marin. Mais c'est le Rubis des années 30 qui reste cher aux sous-mariniers. Saisi en mai 1940 par les Anglais, puis intégré au sein de la 9e flotte britannique, ce sous-marin mouilleur de mines du programme 1926 allait détruire, malgré son âge, seize ravitailleurs, sept patrouilleurs ou dragueurs et un sous-marin ennemis. Après quatre années de durs combats sur les côtes de Norvège, ces équipages n'ont pas oublié les distinctions que leur attribua l'amirauté avant le retour en France en 1945.




    Au moment de la décision gouvernementale de construire des sous-marins à propulsion nucléaire lance-torpilles, la marine s'orienta, pour des raisons techniques et financières, vers des sous-marins très miniaturisés (2 500 tonnes), à qui l'on admit de donner des noms de " capital-ships " d'avant-guerre, c'est-à-dire des cuirassés de type Provence.
    Sources : 

    Archives journal Le Monde 

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