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06 juin 2017

Batral La Grandière Brest Marine nationale dernière cérémonie des couleurs 31 mai 2017 La Réunion Port des galets TAAF

Batral La Grandière 


Le jeudi 19 mai 2016, le bâtiment de transport léger LA GRANDIERE quitte Port des Galets à la Réunion pour rejoindre Brest où il sera désarmé.

photo Bernard Hily


Mercredi a eu lieu l’ultime cérémonie des couleurs à bord du La Grandière. En 29 ans de service dans l’océan Indien, le bâtiment a souvent participé à des opérations de secours.
La dernière cérémonie des couleurs à bord du bâtiment de transports légers (Batral) La Grandière a eu lieu mercredi, dans le bassin n° 3 de la Base navale. Présidée par le capitaine de vaisseau Thierry Roy, chef d’antenne Alfan, elle s’est déroulée en présence de plusieurs anciens commandants.



Le bâtiment sera livré à la Base navale courant août, avant un démantèlement ultérieur. À La Réunion, il sera remplacé par le B2M Champlain qui a quitté Brest le 2 mai.

En novembre 1987, il a participé aux recherches en mer dans la zone de crash d’un Boeing 747 de la SAA, présumé abîmé en mer à l’est de l’île Maurice, repêchant des corps et près d’une tonne de débris.
En avril 2000, il intervient en soutien aux populations de Madagascar après le cyclone Hudah. En juillet 2002, au large des Seychelles, il recueille 21 enfants et 2 adultes après le naufrage de leur vedette.
 « Papamobile » à bord !
Petite anecdote : en 1989, lors de la visite du souverain pontife Jean-Paul II à l’Île Maurice, c’est le La Grandière qui a transporté la « papamobile ». En 29 années de service, le La Grandière a connu 27 commandants, a parcouru 482 831 milles, effectué 2 657 jours de mer et 4 184 jours en dehors de son port base.



C'est le cinquième BATRAL de type CHAMPLAIN. Construit en Normandie à Grand-Quevilly il entre en service en janvier 1987.  Long de 80 mètres et large de 13, il est destiné aux opérations amphibies. Il doit pouvoir emporter une compagnie et ses véhicules et pouvoir les débarqués par sa porte d'étrave. Il est engagé en Somalie lors de l'opération ORYX.


photo Bernard Hily



Embarquant deux petits chalands du type LCVP et doté d’une grue d’une capacité de 10 tonnes, le La Grandière dispose pour son autodéfense de deux canons de 20mm. Le bâtiment, armé par un équipage d’une cinquantaine de marins, dispose d’une plateforme hélicoptère mais pas de hangar. La propulsion est assurée par deux moteurs diesels Wärtsilä avec une puissance totale de 2650 kW et une vitesse de 16 nœuds.

A La Réunion, le Batral effectuait de fréquentes tournées à Mayotte et dans les îles Eparses au profit des militaires et scientifiques. Il participait également à l'ensemble des missions de l'action de l'Etat en mer : surveillance, sauvetage ou encore police des pêches. Grâce à ses capacités logistiques et amphibies, le La Grandière était aussi très utile pour les opérations humanitaires. Il est en particulier intervenu en 1990 au Mozambique et à Madagascar en 2000.


Merci à Bernard Hily pour les photos


photo Bernard Hily
Merci à JJ Le Sant
Sources 

https://www.meretmarine.com/fr/content/le-batral-la-grandiere-fait-ses-adieux-la-reunion

http://envelopmer.blogspot.fr/search?q=la+Grandière

http://envelopmer.blogspot.fr/2013/10/mayotte-escale-du-batral-la-grandieere.html

http://envelopmer.blogspot.fr/2016/09/le-la-grandiere-desarme-apres-trente.html

http://envelopmer.blogspot.fr/2015/03/taaf-iles-eparses-batral-la-grandiere.html

http://envelopmer.blogspot.fr/2016/08/la-grandiere-brest-bretagne-finistere.html

http://envelopmer.blogspot.fr/2013/08/courrier-eparses-iles-glorieuses.html

12 octobre 2015

Djibouti-Naval usage tardif du TàD en 1950

Djibouti-Naval usage tardif du TàD en 1950 Aviso La Grandière 


A partir du 2 septembre 1939, plusieurs bureaux navals seront mis en service dans les colonies et protectorats.



Ils utiliseront d'abord des timbres-à-date portant le nom de la ville suivi de "NAVAL" puis, pour ceux d'Afrique du Nord, un cachet anonyme "POSTE NAVALE / BUREAU N° XX".
Début 1940, afin de préserver le secret militaire, des cachets "muets" "POSTE NAVALE" remplaceront les cachets précédents pour le courrier ordinaire. Seuls les documents devant pouvoir être retournés à l'envoyeur le cas échéant (recommandés, mandats...) continueront de recevoir un cachet à numéro.
Des agences postales seront créées au printemps 1940 à Fort-de-France, Dakar et Diego-Suarez.


DJIBOUTI-NAVAL (novembre 1939 - juin 1940)



Seul le timbre-à-date "DJIBOUTI- NAVAL" est connu (pas de cachet à numéro connu. Il aurait dû s'appeler AGENCE POSTALE No 35). Le cachet est apposé en rouge en 1939 et en noir en 1940. Ce n'est pas de la complaisance car tous les plis connus au millésime 1939 sont revêtus d'une empreinte rouge. A partir du 1er janvier 1940, l'empreinte est imprimée à l'encre noire.

Après la fermeture de la Poste Navale (fin juin 1940) et durant la durée de la guerre le timbre à date est conservée à Djibouti. Peut-être est-il réutilisé à partir de 1943?



Le La Grandière est en extrême-Orient

"le 2 janvier 1950 il appareille pour une mission au Japon. Dans le détroit de Formose, le bâtiment essuiera un typhon sans dommage notable. À Yokosuka, port de guerre de Yokohama, le La Grandière embarquera 33 tonnes d'or (qui seront emmagasinées dans l'ancienne soute à essence de l'hydravion...), récupération de celui emmené par l'ennemi lors du pillage de l'Indochine par les troupes japonaises en 1943.
La mission se double d'une mission de représentation, aucun navire de guerre français n'étant venu dans les eaux japonaises depuis 1945. Des réceptions seront données par les autorités d'occupation Alliées au Japon, par l'Ambassade de France à Tokyo et par l'Association "Alliance Française". Le La Grandière transportera cette précieuse cargaison à Johore, port militaire de Singapour avant de reprendre la SURMAR.
Le 6 mars 1950, le La Grandière était quelque part dans le golfe du Tonkin quand il capta un message radio du PBY Catalina 8F-8 "FXCHH" en difficulté. Cet amphibie dut en fait amerrir. Retrouvé par le La Grandière, il fut décidé que l'hydravion serait pris en remorque. La mer devenant houleuse, l'amarre cassa par deux fois. Finalement, le commandant jugea la poursuite du sauvetage impossible et l'appareil fut coulé au canon...
En mer au large de Tourane le 26 mars, le La Grandière reçut une nouvelle mission. Il fallait recharger l'or déposé précédemment à Johore pour l'emmener à... Oran. Ce qui fut fait sans escale (nous allons voir que des escales eurent lieu), arrivant sous Santa Cruz le 24 avril.

Appareillé d'Oran le 2 mai 1950, le La Grandière se retrouvait à Saïgon le 9 juin, après escales à Djibouti et à Colombo et reprend la SURMAR." Source Net-marine 
http://netmarine.net/bat/batral/lagrandi/ancien.htm



Le TàD est réutilisé à partir de 1945. Témoin ce pli de l'aviso colonial La Grandière de 1950. Dans l'enveloppe, un courrier sur papier à entête de l'aviso colonial en date du 9 avril 1950. Le scripteur écrit :"mon bâtiment n'est plus en patrouille sur les mers d'Indochine, nous avons quitté cet endroit malsain pour une petite durée de     . Nous faisons route exactement sur Oran, auquel la durée de notre mission ne se terminera pas plus loin."
Il précise ensuite "Nous avons escale à Singuapour (sic) où l'on est resté deux jours... et nous avons repris chemin faisant sur Djibouti d'où aujourd'hui la fête de Pâques où nous sommes à trois jours de mer de Djibouti..."




La lettre est remise  au vaguemestre de l'Unité Marine de Djibouti le 16 avril. Le vaguemestre y appose le TAD Djibouti-Naval comme preuve de la prise en charge de la lettre. Le pli porte bien la mention FM Manuscrite et le cachet Marine nationale Service à la mer. Il peut donc transité par la Poste Navale.

La lettre sera acheminé par avion vers Paris ou Marseille naval. Le TAD Poste navale en date du 17-4-1950 y est apposé. L'absence de cachet d'arrivée ne nous permet pas de connaître la date de distribution à Brest.

Il semblerait donc que les Unités Marine de Diego-Suarez et Djibouti aient utilisé de façon non postale les TàD des "Sections Marines des Bureaux Centraux Militaires Coloniaux locaux" laissés sur place durant la guerre. Les difficultés des liaisons avec la France du la guerre peuvent en être une raisons


- Diego-Suarez sans bloc dateur de 1943 ? au 17-07-1945

- Djibouti avec bloc dateur sans millésime 1943 ? à 1952 ?



le second pli officiel celui là a suivi le même trajet et le millésime est lui aussi absent sur le TàD Djibouti naval. 
Il est à noter qu'il était inutile que le vaguemestre de l'Unité Marine agisse ainsi puisque le vaguemestre du La Grandière avait apposé le cachet de franchise au type ancre "Service à la Mer".

L'avis d'un ancien vaguemestre est interessant : 

" Je pense que l'on a laissé les TàD BN aux Vaguemestres de Diego et Djibouti pour leur donner de l'importance, de l'autorité vis à vis des vaguemestres des différentes unités présente sur zone. En effet je pense qu'ils étaient chargés de récuperer les dépêches à l'arrivée et de répartir le courrier, ainsi que de récupérer le courrier départ des différentes unités présentes sur zone pour constituer dépêches ou sacs au départ. En quelque sorte un "super-vaguemestre" (vaguemestre-chef) ou un "mini-agent postal", sans opérations financières, avant l'heure.
De plus, il était ainsi sûr que le courrier au départ avait un cachet de franchise et d'origine pour éviter la taxation de la lettre en cas de défaut."



sources : Djibouti-Naval (Novembre 1939 - Juin 1940) La Marcophilie navale 
n°10

Merci à Henri pour ses conseils

07 janvier 2010

Union des Marins de Lorraine

La Guerre de Corée : Il y a 60 ans



La Corée s'apprête à célèbrer le 60ème anniversaire de la guerre de Corée 1950 - 1953 par son Ministère des Anciens combattants et par le Comité international créé à cet effet .


Ce fût la première opération de l'ONU : il y avait 21 Nations participantes et cette guerre qui mit aux prises 5 millions de combattants et a fait 2 millions et demi de morts y compris les civils....

La participation française fut peu importante (nous étions occupés en Indochine!) mais remarquée : un bataillon intègré au 23ème régiment de la 2ème division d'infanterie US... Au total, 3500 hommes s'y sont succèdés

À Inchon, nous étions le seul bateau français parmi 230 navires de guerre...

Le Conseil de sécurité, agissant en l'absence de l'Union soviétique, demande aux États Membres d'aider la partie sud de la Corée à repousser l'invasion du Nord. Une convention d'armistice en Corée est signée par le Commandement des Nations Unies et le Commandement Chine-Corée du Nord (Résolution 83).

http://www.un.org/fr/aboutun/history/1941-1950.shtml


http://www.netmarine.net/forces/operatio/coree/mines01.htm


Appareillé de Saïgon le 19 juillet, il arrivera à Sasebo (Japon) le 29 et sera immédiatement affecté à des missions harassantes d'escorte et de protection des innombrables convois qui déversent sans arrêt hommes et matériels dans le réduit de Pusan (Pusan Perimeter) où sont acculées les Forces de l'ONU. Le 15 septembre, au sein d'une imposante Force amphibie de 230 navires de guerre, il participera au débarquement d'Inchon, opération risquée mais décisive, décidée par le Général Douglas McArthur commandant en chef les Forces de l'ONU, puis de Wonsan. Le La Grandière sera rappelé en Indochine par l'Amiral FMEO le 25 novembre 1950 suite au désastre de Cao Bang. Pour cette campagne, le La Grandière recevra une Citation à l'Ordre de l'Armée de Mer, et une Citation du Président de la République de Corée (DM843-EMG 2 du 17/6/1952). L'équipage recevra la Médaille des Nations-Unies (Ordre Général N°16 du QG des Nations Unies du 25/7/1952)


 http://www-perso.infini.fr/marine/bat/batral/lagrandi/mines01.htm

La guerre de Corée Ichon

 http://web.meganet.net/kman/nfleon.htm



Souvenirs émis à l'occasion du cinquantième anniveraire



http://assoc.pagespro-orange.fr/france-coree/Mar_Lor/Mar_Lor.htm



Courrier à destination de l'Aviso Colonial La Grandière Lettre en Franchise Militaire Timbre à date Manuel Poste Navale en date du 16 mars 1946

Le La Grandière a quitté la France 3 semaines plus tôt à destination de Saïgon.

Après grand carènage à Lorient du 27 août 1945 au 3 février 1946, le La Grandière rallie les FNEO en avril. Croisières au Japon et en Chine en mai et Juin. En septembre 1946, le bâtiment reçoit l'ordre de visiter les possessions françaises du Pacifique Sud pour y faciliter la tâche et l'autorité de nos représentants coloniaux, militaires et culturels notamment à Wallis où des troubles s'étaient produits en mars 1946. Arrivée à Tahiti le 27 octobre, puis visites aux îles sous le Vent, îles Australes, les Marquises, gouverneur à bord. Le 2 janvier 1947, croisière aux Tuamotou et aux Gambiers puis le 20 à nouveau à Wallis.


Aviso colonial "La Grandière" : 1937/39 - 1959


Cet aviso colonial de 1ère Classe de type "Bougainville" fut mis sur cale en 1938 aux Ateliers et Chantiers de Provence à Port de Bouc (sur tranche 1937) sous le nom de "Ville d'Ys" (le nom de La Grandière fut pris le 6 avril 1940 pour éviter les confusions avec l'aviso Ville d'Ys construit en 1917 en Grande Bretagne, affecté aux pêches, et encore en service). Il fut lancé le 22 juin 1939.




Le troisième La Grandière avait comme caractéristiques :

Dimensions : 103,7 x 12,7 m ; Tirant d'eau : 4,5 m ; Déplacement : 1 969 tW (2 600 pc)


Machines : deux moteurs diesel Burmeister & Wain (Penhoët), 2 x 1 600 CV en deux arbres d'hélice ; Vitesse : 15,5 nœuds (Max. 17,5) ; Distance franchissable : 26 000 nautiques / 8,5 nds (15 200 /14,0) ; Autonomie poussée en vivres, eau douce et combustible.


Armement :


d'origine: III x 1/138 mm, IV x 1/37 mm, 6 mitrailleuses, 1 hydravion d'observation à flotteurs Gourdou-Leseurre (198 km/h, distance franchissable 500 km)


à partir de 1944: III x 1/138 mm, IV x 1/40 mm AA bofors, XI x 1/20 mm AA oerlikons, 4mortiers, 6 grenadeurs (66 grenades x 180 kg d'explosif), un radar SA, un radar SF, un sonar QJA modèle 1942/43 et ASAP (comme les Destroyers d'Escorte)


Equipements spéciaux : correspondants à des missions de station lointaine en mers chaudes.


Coque doublée d'un matelas de terre isolante plus lame d'air ; Pont doublé bois ; Tentes et rideaux de carène.


Le bâtiment possède en outre une "Tranche Gouverneur", véritable suite destinée à recevoir à l'occasion de missions de représentation, dignitaires de la République ou hôtes illustres...


Equipage : 135 effectif paix, 143 effectif guerre (176/194 guerre avec compagnie de débarquement).


Numéros de coque : A61, puis A01, code OTAN: F 731


Source :

http://www.netmarine.net/bat/batral/lagrandi/ancien.htm

http://fr.wikipedia.org/wiki/Forces_fran%C3%A7aises_dans_la_guerre_de_Cor%C3%A9e

23 octobre 2013

Mayotte Escale du Batral La Grandièere La Réunion Océan Indien Port des Galets

Mayotte Escale du Batral La Grandière
Tournée des îles éparses Océan Indien


TAD MAYOTTE PETITE-TERRE 17-10-2013 Utilisation tardive des timbres MAYOTTE


Né à Redon (Ille et Vilaine) le 28 Juin 1807, Pierre-Paul de la Grandière se distingua très tôt comme lieutenant de vaisseau à la station du Brésil et de La Plata. Promu capitaine de frégate en 1840, il fut nommé membre de la Commission du matériel d'artillerie. Il reçut plusieurs commandements au Levant puis à la station du Brésil. Après un passage à l'Arsenal d'Indret en 1844, il reprend d'autres commandements. 





On le voit aide de camp du Préfet Maritime de Brest en 1846. Il commande le Méléagre à Terre-Neuve en 1849, année qui le voit promu capitaine de vaisseau. À la Division Navale du Pacifique en 1853, il prit une part active à la campagne du Kamtchatka. Rentré en France en 1856, il passe au Dépôt des Cartes et Plans puis prit le commandement du vaisseau Breslaw en 1859 en mer Adriatique pendant la campagne d'Italie. Après avoir reçu le commandement de la Division Navale de Syrie, il passe Contre-Amiral en décembre 1861, major général à Cherbourg puis à Brest en 1862.

La Grandière Port des Galets photo (c) JM Bergougniou


C'est en mai 1863 qu'il fut nommé Gouverneur de la Cochinchine. Vice-Amiral en septembre 1865, La Grandière fit preuve dans ces fonctions des plus grandes qualités tant d'administrateur que d'économiste, et figure parmi les plus remarquables de tous les Amiraux-Gouverneurs qui se succédèrent à Saïgon. Il supervisa à ce titre avec une grande clairvoyance l'expédition en Corée de l'Amiral Pierre-Gustave Rozé en 1866. Il rentra en France en 1868 et fut Préfet Maritime à Toulon en 1870.

Il mourut à Quimper le 25 août 1876


La Grandière Port des Galets photo (c) JM Bergougniou


Batral La Grandière à Port-des-Galets La Réunion

Photos JM Bergougniou


Pour en savoir plus sur La Grandière


http://apph.redon.pagesperso-orange.fr/de%20la%20Grandiere/de%20la%20grandiere.html

18 mars 2015

TAAF Iles Eparses Batral La Grandière EUROPA

TAAF Iles Eparses 21-2-2015

Batral La Grandière EUROPA 





Le 9 février 2015, le BATRAL La Grandière a appareillé du port des Galets en direction de l’Afrique du Sud. Cinq jours de transit ont été nécessaires pour rallier Richard’s Bay, durant lesquels des exercices se sont enchaînés afin d’améliorer la qualification opérationnelle.



Le 14 février, jour d’arrivée à Richard’s Bay, le pilote a été hélitreuillé à bord afin de permettre l’accostage du La Grandière.

Appareillage de Richard’s Bay, le 18 février afin de débuter le ravitaillement des Iles Eparses en commençant par Europa puis Juan de Nova. La bonne coopération entre les détachements de l’armée de Terre et les marins a permis d’effectuer ces ravitaillements avec succès malgré des conditions météorologiques parfois difficiles, en particulier à Europa.

photo (c) Marine nationale
Le « La Grandière » est ensuite parti en direction de Mayotte. Nous avons pu ravitailler en gazole, récupérer du matériel ainsi qu’en déposer. Au départ de Mayotte, nous avons effectué une séance aviation avec l’hélicoptère de la gendarmerie de Mayotte, afin de parfaire notre connaissance mutuelle et notre entraînement.




Arrivée aux abords des Glorieuses, l’équipage du BATRAL a été sollicité afin d’effectuer une mission de police des pêches sur l’île du Lys. La brigade de protection du bord ainsi que le gendarme en poste à Glorieuse ont été envoyés sur l’île. Une trentaine de pêcheurs en situation irrégulière ont été interceptés, trois tonnes de poissons et holothuries ainsi que du matériel de pêche ont été saisis. Après avoir été verbalisés, les pêcheurs malgaches et comoriens ont pu repartir en direction de leur port d’attache. Dans le même temps, le « La Grandière » a effectué le ravitaillement sur Grande Glorieuse.

Merci à Jean Lemonnier Peintre de Marine 

Jean Lemonnier dans son atelier à La Gacilly  photo (c) JM Bergougniou



Les Holothuries (Holothuroidea) sont une classe d'animaux marin de l'embranchement des échinodermes au corps mou et oblong, et possédant un cercle de tentacules autour de la bouche. Elle sont aussi appelées Concombres de mer ou Bêches de mer (voire biche de mer par déformation en Nouvelle-Calédonie) mais également vier marin sur la côte marseillaise (de l'occitan viech marin, sexe marin). 




Son ancien nom en portugais, « bicho-do-mar » (à présent « pepino-do-mar », traduction littérale de l'anglais « sea cucumber »), « bête de la mer », serait à l'origine du nom de la langue parlée au Vanuatu : le bichelamar.

04 septembre 2016

Le La Grandière désarmé après trente ans de service


Le "La Grandière" désarmé après trente ans de service

Parti de Port-des-Galets à La Réunion, le 19 mai, et après plusieurs escales (à Lisbonne, notamment), le bâtiment de transport léger (batral) La Grandière est arrivé à la Base navale, lundi. Quinze anciens commandants ont embarqué à bord pour une ultime sortie en mer. « Le désarmement commence demain avec tout l'équipage : la période de démilitarisation durera jusqu'au 5 août. Puis, avec un équipage restreint, l'opération de désarmement prendra fin en décembre », annonce la capitaine de corvette Nicolas Napal, commandant du La Grandière.




photo Bernard Hily

photo Bernard Hily

Construit aux Chantiers de Grand-Quevilly, près de Rouen, le La Grandière a été admis au service actif le 21 janvier 1987. Affecté pendant l'essentiel de sa carrière dans la zone sud de l'océan Indien, le batral a mené de nombreuses opérations. Notamment, en novembre 1987, des recherches en mer dans la zone de crash du Boeing 747 de la SAA, présumé abîmé en mer à l'est de Maurice, repêchant des corps et près d'une tonne de débris. En avril 2000, il intervient en soutien aux populations de Madagascar après le passage du cyclone Hudah.



photo Bernard Hily

En juillet 2002, au large des Seychelles, il recueille vingt et un enfants et deux adultes après le naufrage de leur vedette.

Le La Grandière sera remplacé par le bâtiment multimissions (B2M) Champlain, au cours du premier semestre 2017.


sources :

04 août 2016

La Grandière à Brest Bretagne Finistère Marine nationale Batral désarmement

La Grandière à Brest



Parti de Port-des-Galets à La Réunion, le 19 mai, et après plusieurs escales (à Lisbonne, notamment), le bâtiment de transport léger (batral) La Grandière est arrivé à la Base navale, lundi. Quinze anciens commandants ont embarqué à bord pour une ultime sortie en mer. « Le désarmement commence demain avec tout l'équipage : la période de démilitarisation durera jusqu'au 5 août. Puis, avec un équipage restreint, l'opération de désarmement prendra fin en décembre », annonce la capitaine de corvette Nicolas Napal, commandant duLa Grandière.




Construit aux Chantiers de Grand-Quevilly, près de Rouen, le La Grandière a été admis au service actif le 21 janvier 1987. Affecté pendant l'essentiel de sa carrière dans la zone sud de l'océan Indien, le batral a mené de nombreuses opérations. Notamment, en novembre 1987, des recherches en mer dans la zone de crash du Boeing 747 de la SAA, présumé abîmé en mer à l'est de Maurice, repêchant des corps et près d'une tonne de débris. En avril 2000, il intervient en soutien aux populations de Madagascar après le passage du cyclone Hudah. En juillet 2002, au large des Seychelles, il recueille vingt et un enfants et deux adultes après le naufrage de leur vedette.

Le La Grandière sera remplacé par le bâtiment multimissions (B2M) Champlain, au cours du premier semestre 2017.






http://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/le-la-grandiere-desarme-apres-trente-ans-de-service-4371700


Merci à Bernard Hily pour les photos du BATRAL dans le goulet de Brest

22 décembre 2008

La Réunion Port des Galets Les unités Océan Indien ZMOI Batral La Grandière Frégate Nivôse Floréal Boudeuse Rieuse Albatros photo JM Bergougniou

Port des galets  la Réunion





Il semblerait que la base Navale de La Réunion soit l'une des rares bases à conserver son agence postale
Pour combien de temps?


La Rieuse



Mis sur cale le 14 mars 1985, lancé le 17 octobre 1986, le patrouilleur La Rieuse a été admis au service actif le 13 juin 1987. Neuvième de la série des dix patrouilleurs type P400, il a été construit au chantier des Constructions Mécaniques de Normandie, à Cherbourg.
Après un bref déploiement en mer Rouge et dans le golfe d'Aden de juin à décembre 1987, il est affecté à La Réunion jusqu'en juillet 1992. En 1990 et 91, il participe, pendant la guerre du Golfe, à l'opération Artimon de contrôle de l'embargo à l'encontre de l'Irak. Il retrouve Djibouti, comme nouveau port base de juillet 1992 à mai 1994. C'est pendant cette période qu'il participe à une opération d'assistance au profit des populations yéménites des îles de Socotra et d'Abd El Kuri, qui conduit La Rieuse jusqu'à Aden en avril 1993.
Puis, après un retour en Métropole pour un grand carénage à Lorient en 1994, il revient à l'île de La Réunion, où il est désormais basé depuis le 30 juin 1995. En compagnie d'un de ses sisterships, La Boudeuse, ce patrouilleur effectue principalement des missions de surveillance maritime aux alentours de La Réunion, des îles Eparses, de l'île Maurice et de Madagascar.
Un des temps forts, est en 1995 l'opération Azalée de neutralisation du mercenaire français Bob Denard et de ses hommes aux Comores. Dans cette opération La Rieuse débarque un commando d'une trentaine de personne sur le sud de l'ile avec pour mission de prendre le deuxième aéroport puis d'assurer la protection de l'ambassade de France. L'histoire de La Rieuse est également parsemée de sauvetage de naufragés, et de déroutement des navire en pêche illégale.
La Rieuse parraine la classe de 4ème du collège Jules Solesse de la plaine Saint Paul de La Réunion depuis le 23 novembre 2001.


La Boudeuse

Construit au chantier des Constructions Mécaniques de Normandie à Cherbourg, le patrouilleur La Boudeuse a été admis au service actif le 15 janvier 1987. Une naissance bien difficile, après une multitudes de problèmes mécaniques, comme eurent à le subir les six premiers de la série des « P400 », qui furent même désarmés entre juillet 1985 et août 1986.
Ce bâtiment rallie ensuite Djibouti, où il passe ses premières années, participant notamment à l'opération Prométhée pendant la guerre Iran-Irak (1987-88), ou Oside aux Comores (1989). Puis il rejoint Mayotte, où il est basé de 1988 à 1998. L'île lui sert de base de départ pour de courtes missions aux îles Eparses, à Madagascar, où aux Comores.


Un jour de mars 1991, le patrouilleur s'échoue dans le sud de l'île Dumeira à proximité de Djibouti, alors qu'il était à la poursuite de trafiquants. Réparé en 4 mois à Toulon, il effectuera quatre ans plus tard, aux Comores, l'opération Azalée, de neutralisation du mercenaire Bob Denard.

Basé à La Réunion depuis 1998, La Boudeuse participe activement à l'action de l'Etat en mer :
secours aux personnes, auquel il contribue depuis des années, en ayant déjà sauvé les vies de dizaines de pêcheurs et voyageurs imprudents ;
assistance humanitaire, comme à Rodrigues à la suite du passage du cyclone Bella (1991), à Nacala au Mozambique (1992), aux Comores après les évènements d'Anjouan (1994), ou encore à l'île Sainte-Marie pour y déposer du fret au profit d'un orphelinat de brousse Zazakely touché de plein fouet par le cyclone Ivan en mars 2008 ;
contrôle des pêches, comme en 2000, où La Boudeuse intercepte et déroute vers la Réunion le palangrier srilankais Ni langy, en pêche illégale dans la ZEE de Tromelin.
lutte contre l'immigration illégale, notamment à Mayotte. La première mission a lieu en 1994. Mais, depuis 2005, le nombre d'interceptions de « kwassa » (embarcation traditionnelle) comoriennes ne cessent d'augmenter.
La Boudeuse est parrainée par la collectivité territoriale de Mayotte depuis le 25 janvier 1992.


Le Nivose


Type : Frégate de surveillance type Floréal

Numéro de coque : F 732
Mis en chantier le 16 janvier 1991
Lancé le 10 août 1991
Admis au service actif le 16 octobre 1992.
Le Nivôse est basé à La Réunion (Port-des-Galets).
Missions
Les frégates de surveillance répondent à un besoin opérationnel précis : le contrôle des espaces maritimes éloignés de la métropole sur lesquels la France étend sa souveraineté et l'action en zone de crise limitée.
De nombreuses missions peuvent leur être confiées :
Permanence à la mer avec la capacité de surveiller, renseigner ou s'opposer à un perturbateur
Police de la navigation et surveillance des pêches en zone économique exclusive (ZEE)
Mise à terre d'éléments d'intervention
Évacuation de ressortissants
Dotées d'équipements de qualité, avec notamment un hélicoptère embarqué, les frégates de surveillance disposent du potentiel de détection et d'armement optimal pour renforcer la présence française outre-mer.

http://jdb.marine.defense.gouv.fr/batiment/nvs


Le Floréal

Premier d'une série de six bâtiments, commandés en 1989, le Floréal a été construit par les Chantiers de l'Atlantique à Saint Nazaire. Nés d'un concept innovant, ces frégates de surveillance ont été conçues selon des normes de construction utilisées pour les navires de commerce. Le Floréal est mis sur cale le 2 avril 1990, lancé le 6 octobre 1990. Ses armes et équipements militaires ont été installés par DCN Lorient. Le bâtiment est entré en service le 27 mai 1992.
Le Floréal est basé à Port des Galets (île de La Reunion) depuis le 6 juillet 1992. Ses missions sont principalement d'ordre humanitaire, diplomatiques ou policières.
Il a été engagé dans les opérations de protection des Casques bleus et d'embargo sur les armes à destination de la Somalie en 1993, et s'est aussi illustré dans l'opération Azalée de neutralisation aux Comores du mercenaire Bob Denard et de ses hommes en 1995.
A coté de ses missions spécifiquement militaire, il participe régulièrement à la surveillance des pêches dans les Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF) en complément du patrouilleur austral Albatros. En octobre 1998, le Floréal a notamment arraisonné dans la ZEE des Kerguelen trois palangriers pirates en l'espace de quelques heures, ce qui reste un record encore inégalé à ce jour !

l'Albatros


Basé à l'île de La Réunion, ce bâtiment de service public est destiné à patrouiller dans la zone économique exclusive (200 nautiques) autour des Terres Australes et Antarctiques Françaises (îles Kerguelen, Crozet, Saint Paul et Amsterdam), une zone de près de deux millions de km², située à plus de 2500 kilomètres au sud de la Réunion, au coeur d'un environnement rude. Ses missions sont entrecoupées de mouillages autour des îles et de patrouilles afin de débusquer les éventuels contrevenants à la législation des pêches françaises.





La Grandiere

photo JM Bergougniou

Cinquième de la série, le batral La Grandière a été construit aux Ateliers Français de l'Ouest, à Grand-Quevilly (Seine-Maritime).
Mis sur cale le 27 août 1984
Lancé le 11 décembre 1985
Admis au service actif le 21 janvier 1987


Le La Grandière est basé à La Réunion (Port-des-Galets).

Missions
Missions interarmées
Comme tous les bâtiments de la marine nationale, le BATRAL Champlain est capable d'effectuer des patrouilles de longue durée en haute mer. Mais les missions qui occupent l'essentiel de son activité sont interarmées.Le BATRAL a été spécialement conçu pour le transport de compagnies d'infanteries avec armes et véhicules (compagnie d'intervention "GUÉPARD" à 140 hommes et une douzaine de véhicules) et le débarquement de ces unités à l'issue d'un plageage ou d'un embequetage.
Missions de service public
Dans le cadre des missions de service public, il est fait prioritairement appel au BATRAL pendant la saison cyclonique. Ses capacités de transport constituent un atout précieux pour projeter les engins de terrassement, les ambulances ou les secours humanitaires. Cette disponibilité lui a valu dans le passé d'être présent au moment des catastrophes naturelles, aussi bien dans les Antilles françaises que chez nos voisins, au passage de cyclones, lors de tremblements de terre ou de pollutions d'hydrocarbures.


Missions de présence dans les eaux internationales

photo JM Bergougniou
Le Champlain, en digne mandataire de la marine et de la France, sillonne la mer des Caraïbes au cours de nombreuses missions de représentations. Cette présence, qui participe au renforcement des liens d'amitié avec les marines étrangères fait du Champlain un indispensable ambassadeur dans la zone.


La Grandière photo JM Bergougniou

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