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18 juillet 2016

SNA EMERAUDE Bleu départ en mission MEDCENT MEDOR

SNA EMERAUDE Bleu départ en mission 
3C02



La mission 3C02 signifie tout simplement le 2e cycle d'opérations après la 3e IPER. 

Et comme chacun le sait l'IPER est Indisponibilité périodique pour entretien et réparation. 

 MEDCENT pour Méditerranée centrale et MEDOR pour Méditerranée Orientale 



Les forces sous-marines françaises (FSM) comptent deux types de bâtiments : les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE), qui sont mobilisés dans le cadre de fonction stratégique « dissuasion » ; les sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) qui participent à l’ensemble des fonctions stratégiques décrites par le Livre blanc.






L’escadrille de SNA, basée à Toulon, comprend six bâtiments : le Rubis, le Saphir, le Casabianca, l’Émeraude, l’Améthyste et la Perle.



Les SNA sont armés par deux équipages de 70 marins qui se succèdent pour assurer les missions. Ils ont un déplacement de 2 400 tonnes en plongée et une vitesse supérieure à 20 nœuds. Ils peuvent plonger à 300 mètres et possèdent une autonomie en vivres de 60 jours. Leur armement est composé de torpilles et de missiles antinavires Exocet.


Caractérisés par une grande endurance les SNA sont capables de mener des opérations de plusieurs semaines, de jour comme de nuit, sans contraintes liées à la météorologie. Ils disposent des capacités suivantes :

  • – surveillance : grâce à ses capteurs jour/nuit (périscopes à intensification de lumière et vision infrarouge, sonars, intercepteurs de sonar, radars), le SNA est capable de détecter et d’identifier au-dessus comme en dessous de la surface. Cette aptitude est renforcée par une capacité à écouter les signaux radios ;
  • – interception et pistage : menées dans la plus grande discrétion, ces missions permettent au SNA d’informer le commandement des mouvements de contacts d’intérêt ;
  • – frappe : le SNA dispose d’armes anti-sous-marines ou antinavires puissantes (torpilles F17 et missiles tactiques Exocet SM 39) susceptibles de dissuader efficacement les flottes adverses ;
  • – opérations spéciales : grâce aux SNA, les forces spéciales disposent d’un outil de déploiement en toute discrétion. Cette faculté, essentielle, sera encore renforcée avec l’arrivée des SNA de nouvelle génération issus du programme Barracuda ;


  • – communications : le SNA dispose de moyens de communications et de transferts de données adaptés pour coopérer étroitement avec un groupe aéronaval, des unités sur zone ou des états-majors.


http://www2.assemblee-nationale.fr/documents/notice/14/budget/plf2015/a2265-tV/(index)/avis

http://envelopmer.blogspot.fr/search?q=SNA

http://envelopmer.blogspot.fr/2014/09/mission-medor-2014-juillet-septembre.html

14 octobre 2017

SNA AMETHYSTE Lancement Cherbourg 14 mai 1988 Commandant Pastré

SNA AMETHYSTE Lancement Cherbourg 14 mai 1988 Commandant Pastré 

Les études, qui débutent dès 1986, aboutissent à la modernisation AMETHYSTE, du nom du cinquième de la série, admis au service actif en 1992. 

T)shirt améthyste réalisé par le bord


Améthyste est aussi un acronyme pour AMElioration Tactique, Hydrodynamique, Silence Transmission
Le nouveau SNA bénéficie d'une nouvelle carène, avec l'adoption d'une forme dite Albacore, un pont passerelle enveloppant et un dôme sonar profilé, facilitant l'écoulement des flux et limitant, de fait, la perturbation des systèmes d'écoute. La longueur est portée à 73.6 mètres, en raison de l'arrondis du dôme sonar. Les quatre premiers de la série seront refondus entre 1989 et 1995. La Marine touche, enfin, un sixième SNA, la Perle, en 1993. Ce dernier devait être suivi par deux sisterships mais, en raison des restrictions budgétaires et de la fin de la guerre froide, la construction des Turquoise et Diamant est annulée en 1992.



TAD 50115 Cherbourg Naval 14-5-1988

Le principal défi du premier SNA français résidera dans la compacité de sa chaufferie. Le bâtiment ne fera, en effet, que 72.10 mètres de long pour 2670 tonnes de déplacement en plongée. A titre de comparaison, leurs homologues américains du type Los Angeles mesurent 6900 tonnes en plongée pour une longueur de 109.7 mètres. 

carte de voeux SNA Améthyste

Les Britanniques du type Swiftsure sont également nettement plus volumineux, avec 82.9 mètres de long et 4900 tonnes. Les Soviétiques font également dans le gros submersible, avec les Akula (9100 tonnes), les Sierra (7500 tonnes), les Victor I à III (5100 à 6000 tonnes). Même les vieux November, dont la tête de série, le Leninskiy Komsomol (1958), fut le premier SNA d'URSS, déplaçaient 5400 tonnes. Les plus petits bâtiments de ce type en service dans la flotte rouge sont alors les fameux Alfa (3700 tonnes). Autant dire que les Rubis français font figure de curiosité et suscitent quelques railleries à l'étranger.



Pour le Rubis, au niveau de la chaufferie, il a fallu adopter un équipement compact avec, dans la même cuve, un générateur de vapeur collé à la chaudière ». Casse tête pour le CEA, Technicatome et DCN, l'appareil propulsif est finalement mis au point et réalisé par l'arsenal d'Indret, près de Nantes. Afin d'atteindre la vitesse de 25 noeuds, les SNA français disposeront d'un réacteur à eau pressurisée K 48, deux turbo-alternateurs et un moteur électrique de propulsion. L'ensemble développe 9500 cv, soit une puissance de 7000 kW. Le choix de la vitesse, très dimensionnant en raison de la puissance nécessaire, a d'ailleurs été déterminant dans la possibilité de concevoir un SNA si compact : « Etant plus petits, ils avaient des performances un peu inférieures aux Los Angeles, notamment en matière de capacité d'emport d'armes et de vitesse (32 noeuds pour les Américains, ndlr). Toutefois, les missions n'étaient pas les mêmes. Pour rallier leur zone d'opérations au large de l'URSS et y demeurer le plus longtemps possible, les SNA américains devaient traverser l'Atlantique à grande vitesse. Les Français n'avaient pas ce problème. Le choix de la vitesse a donc été fait en cohérence avec le choix stratégique des zones d'opérations ».

carte de voeux SNA Améthyste

sources :

Vincent Groizelleau

https://www.meretmarine.com/fr/content/1983-la-france-se-dote-de-sous-marins-nucleaires-dattaque




15 mars 2021

SOUS-Marin SNA EMERAUDE Equipage rouge Voeux 2021 Australie

SOUS-Marin SNA EMERAUDE Equipage rouge Voeux 2021

Généralement, la Marine nationale communique très peu sur les missions en cours de ses sous-marins nucléaires d’attaque [SNA] et pratiquement jamais sur celles de ses sous-marins nucléaires lanceurs d’engins [SNLE], sauf cas exceptionnel

77 jours 25/12/2020   ===> 12/3/2021

SNA EMERAUDE V SPID 11026 25-12-2020

Il aura fallu 77 jours à cette missive pour parvenir à son destinataire. Le temps que met un voilier pour faire le tour du monde à la voile. 

Yannick Bestaven remporte l'édition 2020-2021, après 80 jours, 13 heures, 59 minutes et 46 secondes passées en mer, dont 10 h 15 de compensation, à l'arrivée d'une course où pour la première fois, les huit premiers marins bouclent la circumnavigation en 80 jours...

 Mais l"Emeraude est effectivement à l'autre bout du monde...

Publié le 9 Novembre 2020 à 18:36

Le sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Emeraude et le bâtiment de soutien et d’assistance métropolitains (BSAM) Seine sont en escale à Perth dans le cadre d’un déploiement de longue durée. Cette escale a été précédée d’un exercice conjoint avec des bâtiments australiens.

Cet événement s’inscrit dans le cadre de notre coopération de défense avec l’Australie et illustre la force de nos relations bilatérales et notre interopérabilité. Nation riveraine, la France marque sa volonté de jouer un rôle majeur en termes de sécurité et de stabilité en zone Indopacifique, où des moyens de la Marine nationale se déploient régulièrement.


Publié le 4 Mars 2021 à 15:57

Sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) Emeraude  ©AFP

Le 6 janvier 2021, la frégate Vendémiaire a appareillé de Nouméa pour sa mission en Asie du Sud-Est et plus précisément en mer de Chine méridionale via la mer de Corail, le détroit de Torres (entre l’Australie et la Papouasie Nouvelle-Guinée), les eaux archipélagiques indonésiennes et les mers des Célèbes et de Sulu.

Cette mission a été conduite sous le contrôle opérationnel d’ALPACI. Lors de la première escale au mouillage à Cebu, aux Philippines, le ravitaillement a été réalisé par barge dans le plus strict respect des gestes barrières, afin de ne pas briser la bulle « COVID-FREE » de l’équipage. Le bord a réitéré l’opération à Muara, au sultanat de Brunei, à quai cette fois-ci. Dans le contexte de crise sanitaire, ces escales ont été brèves et l’équipage n’a pas eu l’autorisation de poser le pied à terre.

Lorsque le Vendémiaire a pénétré en mer de Chine méridionale, une frégate chinoise est venue le marquer à bonne distance mais de façon continue jusqu’aux voies archipélagiques indonésiennes.


Pour la mission « Marianne », le Vendémiaire a accompagné le sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) Emeraude dans son transit en surface pour sortir de la mer de Chine par le détroit de la Sonde, entre les îles indonésiennes de Java et Sumatra. Cette escorte a été menée en lien avec le Bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Seine. Cette tâche, inhabituelle pour une frégate de surveillance, a confirmé la capacité d’adaptation des marins du Vendémiaire.

A la Sonde, les bâtiments de la Marine nationale ont été rejoints par trois patrouilleurs indonésiens. Après la plongée du sous-marin et sa dilution dans l’océan Indien, le Vendémiaire a mis le cap vers Darwin, en Australie, pour, après un PASSEX avec un avion P8 et des patrouilleurs australiens, une escale avec mise à terre de l’équipage au prix de restrictions devant le prémunir de la COVID.

Après cette relâche opérationnelle, la frégate a mis le cap vers Nouméa qu'elle a retrouvé après deux mois d’absence et le sentiment d’avoir accompli sa mission.


Cols bleus


Un autre exemple de cette « diplomatie navale » a été donné le 10 novembre, via un très court communiqué [8 lignes seulement] sur l’escale du SNA Émeraude à Perth, en Australie. Et cette communication a d’autant plus un caractère exceptionnel que la FOST ne dispose que de trois SNA opérationnels à l’heure actuelle [le Perle est en attente de réparation, le Saphir a été désarmé, Rubis, qui devait être désarmé en décembre, sera immobilisé pendant trois mois en vue de sa prolongation et le Suffren attend d’être mis en service].

« Le sous-marin nucléaire d’attaque Emeraude et le bâtiment de soutien et d’assistance métropolitains [BSAM] Seine sont en escale à Perth dans le cadre d’un déploiement de longue durée. Cette escale a été précédée d’un exercice conjoint avec des bâtiments australiens », a en effet indiqué la Marine nationale.

Cela étant, sans doute que son homologue australienne lui a forcé la main… En effet, la veille, le ministère australien de la Défense avait déjà annoncé l’escale du SNA Émeraude à Perth, via un communiqué qui, tout aussi court que celui publié en France, précisa que les deux navires français venaient de participer à des manoeuvres ayant impliqué, au large de Fremantle, le sous-marin HMAS Sheean et la frégate HMAS Anzac ainsi qu’un avion de patrouille maritime P-8A Poseidon.

Photo : © Marine nationale/Tonard Jacques CC BY-SA 3.0



À noter que cet exercice avait fait l’objet d’un message publié sur Twitter par l’amiral australien Jonathan Mead. Pour une raison inconnue, il n’est plus disponible à cette heure.

Quoi qu’il en soit, la communication autour de cette escale australienne du SNA Émeraude et du BSAM Seine en Australie vise à faire passer le message que la France entend marquer sa présence dans la région Indo-Pacifique, où elle a des territoires et des intérêts à défendre, tout en insistant sur sa relation stratégique avec l’Australie, qui lui a commandé 12 sous-marins dans le cadre du programme Attack.

« Cet événement s’inscrit dans le cadre de notre coopération de défense avec l’Australie et illustre la force de nos relations bilatérales et notre interopérabilité. Nation riveraine, la France marque sa volonté de jouer un rôle majeur en termes de sécurité et de stabilité en zone Indopacifique, où des moyens de la Marine nationale se déploient régulièrement », a ainsi commenté le Sirpa Marine

Sources 

https://operationnels.com/2021/02/09/sna-emeraude-la-mission-marianne-sacheve/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=sna-emeraude-la-mission-marianne-sacheve
https://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/marianne-mission-marin-nucleaire-francais-en-mer-chine-236089

https://www.defense.gouv.fr/marine/actu-marine/cooperation-franco-australienne

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http://www.opex360.com/2020/11/11/la-france-marque-sa-presence-dans-le-pacifique-en-communiquant-sur-lescale-du-sous-marin-emeraude-en-australie/

https://la1ere.francetvinfo.fr/nouvellecaledonie/perth-un-sous-marin-nucleaire-francais-au-cote-de-la-marine-australienne-892000.html

12 septembre 2019

SNA RUBIS réarmement de l'équipage bleu juillet/septembre 2019 5C11

SNA RUBIS réarmement de l'équipage bleu juillet/septembre 2019 5C11

En raison du retard pris dans la construction du Suffren, le premier des six nouveaux sous-marins nucléaires d’attaque [SNA] de la classe Barracuda attendus par la Force océanique stratégique [Fost], la Marine nationale a dû se résoudre à prolonger la carrière opérationnelle du SNA Rubis, en service depuis 1983. Ce qui a donc supposé de faire subir à ce dernier une lourde opération de maintenance, laquelle a commencé en avril 2018.

©Serge Charmoillaux/Marine Nationale/Défense
Comme l’a récemment indiqué son chef d’état-major [CEMM], l’amiral Christophe Prazuck, lors d’une audition au Sénat, la Marine a été contrainte de diminuer le nombre de jours en mer « afin de pouvoir financer la régénération du Rubis, dont l’utilisation sera prolongée en attendant l’arrivée du Barracuda, prévue en 2020 ».


©Serge Charmoillaux/Marine Nationale/Défense

Mais lors de son audition, l’amiral Prazuck a livré un détail qui n’a pas été relevé sur le moment. « Nous allons continuer à faire des choix, comme celui de prolonger certains SNA de type Rubis ou certains patrouilleurs, parce que nous en avons besoin pour mener nos opérations », avait-il dit en octobre. Donc, l’emploi du pluriel laissait supposer que le SNA Rubis ne serait pas le seul de sa classe à être prolongé… alors que, selon la Loi de programmation militaire 2019-25, quatre nouveaux SNA de type Barracuda devront avoir été livrés d’ici 2025.

Quatre Rubis à Toulon (© : MARINE NATIONALE - S. DZIOBA)

Ensuite, l’arrivée de deux SNA de type Barracuda, à savoir le « Tourville » [en 2023] et le « De Grasse » [en 2025] permettra le retrait des SNA Rubis, Casabianca et Émeraude. Le désarmement des deux derniers exemplaires de la classe Rubis, à savoir SNA « Améthyste » et « Perle », qui sont les plus récents, devrait avoir lieu en 2027 et en 2030.


Et pour ceux qui ne le savent pas le code 5C11 signifie le 11e cycle après la 5e IPER...

Sources :

Médiathèque Marine nationale 



20 décembre 2014

SNA SAPHIR BLEU 3C17

SNA SAPHIR BLEU
3 C 17



la mission se déroulera de décembre 2014 à avril 2015






Ces sous-marins sont des chasseurs. Ils ont plusieurs rôles :
  • Lutte anti-sous-marine : détection, pistage et éventuellement destruction de sous-marins adverses (SNA, SNLE ou SMD), en mission individuelle (patrouille) ou en protection d'un groupe de combat de surface, notamment d'un groupe aéronaval.
  • Lutte anti-navire : soit en mission de protection d'un groupe de surface, ou en mission offensive : blocus naval, stratégies d'interdiction.
  • Action contre la terre avec l'emploi de missiles de croisière.
  • Renseignement : interception électronique, prises de vues optiques et infra-rouge discrètes.
  • Participation à des actions de forces spéciales avec le débarquement de commandos et de nageurs de combat.
  • Minage en eaux hostiles.



Le sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) Saphir est l'un des six SNA de type Rubis de la Marine nationale française. C'est le deuxième exemplaire d'une série de six sous-marins construits par DCN.
Il a été mis en chantier le 1er septembre 1979, lancé le 1er septembre 1981 à Cherbourg, et admis au service actif le6 juillet 1984. Il est affecté à l'escadrille des sous-marins nucléaires d'attaque (ESNA) et est basé à Toulon. Sa ville marraine est Épinal depuis le 11 novembre 1987.







Cycle des SNA



Les SNA sont conçus pour naviguer 220 jours par an. Deux équipages de 70 hommes sont nécessaires pour armer chaque SNA (8 officiers, 52 officiers mariniers et 8 quartiers-maîtres et matelots).

L’activité d’un équipage se déroule de la façon suivante :

  • 6 semaines d’entraînement sur les simulateurs de navigation sous-marine,
  • 3 à 5 semaines d’entretien réalisées en commun par les deux équipages, le second équipage rentrant de mission : c’est la passation entre les deux équipages,
  • 13 semaines d’activité opérationnelle à la mer,
  • une nouvelle période d’entretien au retour de mer,
  • les permissions.


Armement
4 tubes lance-torpilles de 533 mm qui peuvent lancer des torpilles F17 mod 2 de lutte anti-navires et anti-sous-marines ou des missiles SM 39 à changement de milieu contre buts de surface.

Ce type de sous-marin peut également mouiller des mines.

18 septembre 2014

Mission MEDOR 2014 juillet septembre SNA Rubis Rouge

Mission MEDOR SNA Rubis Rouge
Juillet - août 2014



La Méditerranée orientale, des plages et du soleil…

mais pas que ça.




Il faut compter avec 

  • Chypre séparée en deux avec une partie "turque" et une partie "grecque"
  • Israël 
  • la Palestine
  • Gaza
  • l'Egypte
  • le Liban,
  • la Syrie,
  • la Turquie, 
  • la Crimée,
  • l'Ukraine,
  • la Russie,
  • le canal de Suez  et pas loin
  • l'Irak,
  • l'Iran…
  • sans parler des pays de l'ex-Yougoslavie,
  • de la Lybie


 Mais aussi avec 


  • le pétrole, 
  • le gaz,
  • le commerce international,
  • la circulation maritime,
  • les religions,
  • la démocratie,
  • le printemps arabe...

on n'a pas fait le tour mais pour une fin de soirée ça fait déjà pas mal…




Que de raisons d'être présents dans ces eaux…


Les opérations sous-marines couvrent un large spectre d'activités allant des missions de dissuasion aux missions de renseignement et d'intervention. Les SNLE avec leur permanence à la mer représentent une des pierres angulaires de la dissuasion française. Capables d'opérer discrètement et dans la durée, les SNA peuvent, grâce à la multiplicité de leurs capteurs, acquérir une perception détaillée d'un site, sans dévoiler notre présence.



Excellent chasseur de sous-marins, le SNA joue un rôle important dans la protection des SNLE. Il concourt directement à leur entraînement en permettant à leurs équipages de faire face à toute forme de menace sous-marine constamment en évolution. Les SNA sont également la vitrine des forces sous-marines et leur activité aussi bien en opération qu'en entraînement témoigne du niveau opérationnel de l'ensemble des forces sous-marines et contribue ainsi à crédibiliser la dissuasion.

Les forces sous-marines participent également aux autres fonctions stratégiques: connaissance et anticipation afin d'entretenir notre expertise des théâtres de crises potentielles; prévention grâce aux SNA qui, discrètement et dans la durée, recueillent du renseignement précieux en zone de crise; intervention enfin en soutien du groupe aéronaval ou dans le cadre des opérations spéciales (mise en œuvre discrète de forces spéciales).
sources :  

http://rpdefense.over-blog.com/tag/sna/


Marine nationale  JDB SNA Rubis

19 mars 2024

SNA TOURVILLE prise d'armement Cherbourg Barracuda mars 2024 Naval Group

SNA TOURVILLE prise d'armement Cherbourg Barracuda mars 2024 Naval Group

Rennes Armorique code ROC 46451A a encore frappé avec son arme de destruction massive l'OMEC TOSHIBA... et vive les doubles oblitérations...



Le 20 juillet 2023, le sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) Tourville est sorti de son chantier de construction pour être transféré vers le dispositif de mise à l’eau. 

 La cérémonie de prise d'armement pour essai du sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) Tourville s'est déroulée ce vendredi matin 15 mars sur le site de Naval Group à Cherbourg. Petit-frère du Suffren et du Duguay-Trouin, ce navire de 99 mètres de long est le troisième né de la série des Barracuda.


 Au nom du ministre des Armées, le sous-marin nucléaire d'attaque Tourville est armé à compter de ce jour". Les mots du vice-amiral d'escadre Jacques Fayard, commandant des forces sous-marines françaises, sonnent comme une forme de naissance pour le navire. "La cérémonie d'aujourd'hui marque une étape importante. Le Tourville va passer d'un état d'objet industriel inerte à celui de navire armé. Pour moi, armé, c'est quelque chose de vivant", explique Laurent Espinasse, directeur sous-marins chez Naval Group.


Les 65 membres de l'équipage bleu du sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) Tourville ont pris possession de leur navire ce vendredi au cours d'une cérémonie sur le site de Naval Group à Cherbourg. Sous le commandement du capitaine de frégate Guillaume Egret, 40 ans, ces marins vont avoir la mission de réaliser les essais à quai et à la mer dès cet été. Un équipage "bleu" qui sera bientôt rejoint "dans les mois qui viennent" par un autre équipage "rouge" de 65 marins pour avoir un cycle continu, à terre et en mer. Ce dernier sera le sixième équipage de la classe Suffren.


"C'est un honneur de se tenir ici, à Cherbourg, dans le berceau de l'excellence industrielle où plus d'un centaine de sous-marins ont été construits", confie le commandant du Tourville, huitième navire à porter ce nom, mais seulement le premier sous-marin. "Pour beaucoup, ici, le sous marin, c'est le travail de toute une vie. Et donc, dans quelques mois, vous allez prendre le Tourville et lui faire quitter pour la dernière fois Cherbourg. Ce sera pour nous un grand moment d'émotion. Je me rappelle encore, quinze ans après le départ du Terrible de Cherbourg, où, sans annonce particulière, des centaines de collaborateurs s'étaient réunis, en silence, pour assister à ce départ et à cette déchirure", ajoute Laurent Espinasse.


 Près 
de 100 mètres de long, 5.200 tonnes en plongée... le SNA Tourville, petit-frère du Suffren et du Duguay-Trouin, est un petit bijou de technologie issu du savoir-faire de Naval Group. "Ceux, comme moi, qui ont eu l'honneur de commander un SNA de type Rubis*, mesurent parfaitement le saut technologique que nous sommes en train de franchir avec l'arrivée de la classe* Suffren*. Les forces sous-marines française voient pour les quarante prochaines années leurs capacités opérationnelles décupler. Deux fois plus gros, deux fois plus armés, deux fois plus endurants. Cela doit faire notre fierté collective"*, explique le vice-amiral d'escadre Jacques Fayard. Parmi les grandes particularités de ces SNA : l'emploi de missiles de croisière naval.
"Quand les vents mauvais se lèvent..."

Une cérémonie chargée de symboles. D'abord, avec la remise du premier fanion à l'équipage du Tourville. Un fanion où se dresse le blason d'Anne-Hilarion de Costentin, comte de Tourville, maréchal de France au XVIIIe siècle, qui a notamment remporté les victoires de Béveziers (1690) et de La Hougue (1692). Une prise d'armement qui intervient également dans un contexte international de tensions, en particulier avec la Russie sur fond de conflit ukrainien. "Par les temps qui courent, quand les vents mauvais se lèvent. Nul doute qu'il constituera une capacité opérationnelle redoutable pour nos armées", confie le commandant des forces sous-marines françaises.

En son honneur, cape noire à croix de Malte et chapeaux bicorne ornés de plumes d’autruche et d’une bande d’or, plusieurs chevaliers de l’Ordre sont présents à la cérémonie. « Le comte de Tourville a intégré l’Ordre dès sa jeunesse. À 16 ans, il débute son apprentissage qui durera deux ans et fera de lui un spécialiste de la guérilla navale. » Sous l’impulsion de Colbert, il constituera la flotte militaire française. Ses faits d’armes sont nombreux mais son aura dépasse de loin les seules compétences militaires.

« On retiendra son extrême polyvalence. Il a été de charpentier jusqu’à un excellent amiral. S’y ajoutent des qualités de caractère car il est modeste et doté du sens de l’équité. » Un grand homme dont les valeurs sont désormais entre les mains des sous-mariniers.



Merci à Joël IdF

17 septembre 2021

Duguay Trouin SNA Cherbourg équipage d'armement Saint-Malo

SNA Duguay-Trouin 

de St-Malo à Cherbourg


Le 9 septembre 2021, le vice-amiral d’escadre (VAE) Jean-Philippe Chaineau, commandant les forces sous-marines et la force océanique stratégique a remis son fanion à l’équipage bleu du sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Duguay-Trouin à l’occasion d’une cérémonie qui s’est déroulée à la Cité de la Mer à Cherbourg. Cette remise marque la création de l’équipage d’armement, dont la mission sera de préparer puis de conduire les essais à la mer du deuxième sous-marin du type actuellement en construction.


Lors de cette cérémonie, l’amiral a fait reconnaître le capitaine de frégate Sébastien Renaud comme commandant de l’équipage d’armement du SNA Duguay-Trouin bleu. Les marins de cet équipage sont issus des SNA de type Rubis, ils ont effectué une transformation de compétences grâce à des formations théoriques, des séances sur simulateurs à l’école de navigation sous-marine de Toulon et lors d’embarquements à la mer sur le SNA Suffren. L’équipage continuera à se former pour conduire ensuite les essais à la mer du SNA Duguay-Trouin. Soutenu dans ses missions par le groupement des sous-marins de Cherbourg, l’équipage d’armement montera progressivement en puissance pour atteindre un effectif de 70 personnes.

Agé de 39 ans, le capitaine de frégate Sébastien Renaud est issu de la promotion de l’Ecole Navale 2002, dont il a préparé le concours au Lycée Naval de Brest. En 2005, en sortie de l’école de spécialité « lutte sous la mer », il occupe les fonctions d’officier « opérations » puis commandant en second sur le patrouilleur La Moqueuse, en Nouvelle-Calédonie. Il rallie le sous-marin nucléaire d’attaque Casabianca en 2007, au poste de chef des services navigation puis transmissions. Pendant ces deux ans, le théâtre des déploiements du Casabianca s’étend de l’océan Atlantique à l’océan Indien. En 2009, il prend à Brest le commandement du bâtiment-école Chacal, chargé de la formation à la mer des futurs chefs de quart de la Marine.

Breveté de l’Ecole des Systèmes de Combat et Armes Navales, il est affecté en 2011 comme chef du service « armes tactiques » puis officier « opérations » des sous-marins Saphir et Améthyste, qui se déploient alors principalement en Méditerranée. En 2014, il est breveté atomicien puis rejoint comme instructeur l’Ecole d’Application des Officiers de Marine. Il y effectue deux missions « Jeanne d’Arc » en océan Indien et mer de Chine sur les porte-hélicoptères d’assaut Dixmude et Tonnerre.


Duguay-Trouin sur les remparts  à Saint-Malo
photo JM bergougniou

Il revient aux forces sous-marines en janvier 2017, comme commandant en second de l’équipage bleu du SNA Améthyste, alors en fin de période d’entretien majeur. Une fois la disponibilité du sous-marin acquise, il effectue deux cycles en Atlantique et Méditerranée.

Il réussit le cours de commandement de sous-marins en 2018. Il prend le commandement de l’équipage rouge du sous-marin nucléaire d’attaque Améthyste le 7 octobre 2019 pour effectuer une mission en Atlantique. De septembre 2020 à mars 2021, il est stagiaire de la 28ème promotion de l’Ecole de Guerre, avant de prendre le commandement du SNA Emeraude.

Chevalier de la Légion d’honneur, le capitaine de frégate Renaud est marié et père de deux enfants.

Sources : Marine nationale
Droits : Ministère des armées

Dugay-Trouin, un sacré Malouin

un article du journal L'Ouest-Eclair du 26 juin 1940. L'armistice est signé depuis le 22 juin. Nos alliés d'hier deviennent nos ennemis d'aujourd'hui.  La presse va utiliser la vie des marins français pour rappeler les conflits qui ont opposés les deux nations et pour diaboliser la Perfide Albion.


René Trouin sieur du Gué

Duguay-Trouin sur les remparts  à Saint-Malo
photo JM bergougniou
Duguay-Trouin (René), un des plus célèbres marins, naquit à Saint-Malo, le 10 juin 1673. Il fit des études au Séminaire de Rennes et à l'Université de Caen.

Embarqué sur un corsaire, en 1687, il se distingua par sa bravoure, et dès l'âge de 18 ans, fut pourvu d'un petit commandement.

Il devint capitaine-général des côtes de Saint-Malo en 1706.

A la suite de nombreux exploits, il reçoit des lettres de noblesse en 1709.

A la tête d'une escadre, en 1711, il part pour le Brésil, et en quelques jours, s'empare de Rio de Janeiro.

Chef d'escadre en 1715, lieutenant-général en 1728. Il fait, en 1731, une glorieuse campagne pacifique dans le Levant.

Très désintéressé, presque pauvre, il meurt à Paris le 27 septembre 1736 des suites de longues fatigues et de blessures reçues.




Duguay-Trouin revient à la Course en 1702.

Le Roi l'a chargé d'armer la Bellone. 38 canons et la Railleuse de 24. Il s'adjoint un navire malouin de 40 pièces et s'en va croiser vers les Orcades.

Il s'y emparera de plusieurs Hollandais mais aura du mal à ramener son propre bâtiment très endommagé.

L'année suivante. il repart avec 5 frégates, trois royales et deux malouines. et reprend le même cap.  Alors qu'il se propose de surprendre la flottille hollandaise revenant des Indes Orientales, il se trouve en face de 15 vaisseaux de guerre. Notre capitaine s'expose seul à la poursuite, laissant à son escadre le moyen de fuir.

Seule la grande rapidité de sa frégate le sauvera de cet ennemi redoutable.

Ayant été faire la chasse aux baleinières du Spitzberg et navigué au milieu des glaces pendant une dizaine de jours, le Malouin rentre à Port-Louis avec 13 prises. Puis s'en va faire construire, à Brest, le Jason et la Valeur de 54 canons chacun, et une corvette. 
Croisant dans les parages des Sorlingues avec cette nouvelle flottille, Duguay perd sa corvette du fait de l'ennemi. Il se venge et capture un gros vaisseau anglais et 12 bateaux marchands.

Peu après avoir augmenté ses prises, il est surpris auprès du cap Llzard et se trouve en position critique. Son navire est presque rasé, ses Hommes tués pour la plupart lorsqu'il regroupe ses forces.

En 1705, il commande un nouveau vaisseau et fait route avec son frère et le chevalier de Nesmond. Ces trois navires patrouillent en Manche.

Un vaisseau de 72 pièces et un autre de 54 se précipitent sur eux. Duguay-Trouin choisit l'Elisabeth et la canonne terriblement. La riposte est vigoureuse. On en vient à l'abordage. L'Anglais doit amener pavillon,
En rentrant à Brest, le capitaine malouin rafle un corsaire hollandais.

Cependant, son frère, séparé de lui par les hasards de la mer, livre trois combats victorieux, est blessé au cours du dernier et meurt quelques jours plus tard.

Avec 21 vaisseaux, les Anglais profitent de fermer l'entrée de la Manche.
Quittant Brest avec 17 navires, le marquis de Coëtlogon s'en va les combattre.

Duguay-Trouin se joint à lui avec le Jason et l'Auguste. Le commandant de la place juge les ennemis trop supérieurs. Le corsaire de Saint-Malo sort seul. Il met hors de combat le premier navire qu'il rencontre. La flotte accourt. Duguay-Trouin et Nesmond doivent se résigner à fuir. Ils sont rejoints. Le Honster, 64 canons, attaque avec furie a bout portant. Duguay-Trouin rend coup pour coup et tue plus de 100 hommes. Il va prendre le Honster à l'abordage lorsque celui-ci est secouru. Les survivants harcèlent les corsaires mais ils ne les abordent pas cependant. Le Malouin leur échappe a la faveur des ténèbres, tandis que son frère d'armes est prisonnier. Cependant les Anglais sont maitres en Méditerranée.


Duguay-Trouln repart avec le Jason dans le but de rejoindre la flotte du comte de Toulouse. Il ne la rencontre pas, mais prend, devant Lisbonne, deux vaisseaux: deux autres devant Gibraltar et revient sur Brest

Le Roi le fait capitaine de vaisseau.

Sources
BNF Gallica
L'Ouest-Eclair 26 juin 1940

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