01 août 2017

Toulon arsenal 1er mai 1919 1921 Remorqueur Pluvier naufrage décembre 1919

Toulon arsenal 1er mai 1919 1921


Période intermédiaire entre les deux grands conflits mondiaux, l’entre-deux-guerres ne fut pas marquée par l’existence d’une structure postale navale centralisée comme il en fonctionna une en Méditerranée lors de la Grande Guerre et, comme il s’en créa une en 1939.

Néanmoins cette période fut marquée par la création de trois catégories d’établissements postaux de la marine :

- les bureaux d’arsenaux maritimes, de brève existence, dans la suite immédiate de la Grande Guerre, puis, pour l’un d’eux, à la fin de la période de l’entre-deux-guerres.




Depuis longtemps, les autorités maritimes souhaitaient la création, dans les chefs-lieux des cinq arrondissements maritimes de Brest, Cherbourg, Lorient, Rochefort, et Toulon de bureaux de poste implantés à l’intérieur des arsenaux et réservés exclusivement à la garnison des ports.

Après certaines oppositions et atermoiements, un certain nombre de décisions furent prises dans les derniers mois de la guerre, mais dont les effets ne se produisirent qu’après la fin des hostilités.

Le Bureau Naval F de Toulon, bureau naval secondaire des Postes Navales en Méditerranée, préfigurait déjà les futurs bureaux d’arsenaux maritimes. Couramment désigné sous le nom de Toulon Arsenal, il évolua tout naturellement vers le statut officiel de bureau d’arsenal maritime.


TàD manuel circulaire, libellé TOULON – ARSENAL / VAR, trait d’union, HL 18 *, en date du 20-9-19 (1919) 


L’évolution du Bureau Naval F vers le statut de bureau d’arsenal maritime se fît progressivement. En raison d’interminables tractations financières interministérielles, ce ne fut qu’après la fin des hostilités que le Ministre de la Marine fut avisé par son collègue des P.T.T. de la création officielle, le 1er mai 1919 du nouveau bureau qui était donc détaché des Postes Navales en Méditerranée.







 Il fut rattaché alors à la Direction des Postes du Var, géré par un agent des P.T.T. assisté d’auxiliaires de double origine (postale et marine), réservé au personnel et aux unités de la marine.

Il ferma en 1921 (ou peut-être en 1922) à une date qui n’a pu être précisée.





Pendant son activité, le bureau n’utilisa qu’un seul TàD TOULON – ARSENAL / VAR 






Sources :

Collection historique de la Marcophilie navale  et Henri Aguilera 


Remorqueur patrouilleur de type Pluvier

1917 - 1920
Chantier : Atelier et Chantiers de la Loire
Nantes
Mis à flot : 1917
Retiré : 07 janvier 1920

Basé à Bizerte

Dans son courrier le matelot TSF Quiquandon informe de son prochain départ pour Constantinople. Il n'apparait pas sur la liste des disparus.

Le Pluvier, ayant quitté Toulon le 21 décembre 1919 à destination de l’Adriatique, afin de convoyer les navires austro-hongrois dirigés vers les ports de Cattaro et de Bizerte, disparait corps et biens en Méditerranée ; 29 marins disparus.

L’Ouest Éclair – éd. de Rennes –, n° 7.298, Vendredi 9 janvier 1920, p. 2, en rubrique « Dernière heure ». 




























Sources : pages 14-18

http://pages14-18.mesdiscussions.net/pages1418/Forum-Pages-d-Histoire-aviation-marine/marine-1914-1918/pluvier-remorqueur-patrouilleur-sujet_3435_1.htm

4 commentaires:

BALLONGUE a dit…

Henri RICHTER est le frère de ma grand-mère maternelle.
Il est le fils de Michel RICHTER un alsacien qui a du faire son servie militaire dans la Légion étrangère, puisqu’il n'était pas "français"... bref un pied-noir "boche".

Daniel91 a dit…

Bonjour,

J'ai découvert votre blog, suite à une recherche sur le TAD TOULON - ARSENAL.

Je suis en mesure d'apporter une précision concernant la date de fin d'utilisation de ce TAD.

En effet, j'ai récemment acheté une CP avec la date de 02/01/1922, ce qui semble être, à ce jour, la dernière date connue d'utilisation.

Comme je ne sais pas intégrer des photos dans ce commentaire, il faut me croire sur parole, mais je suis disposé à communiquer des copies à qui peut le faire pour moi afin que chacun puisse se faire sa propre opinion.

J'ai par contre, une question : la CP ne porte pas la mention FM, n'a pas de tampon administratif d'un bâtiment ou d'un service interne à l'arsenal, n'est pas affranchi par un timbre quelconque et n'a pourtant pas été taxée.

Comment explique-t-on cet état de fait.

Merci d'avance de vos réponses.

A+

Jean-Michel Bergougniou a dit…

bonjour,

Toulon Arsenal était assez surement un bureau civil
JMB

Daniel91 a dit…

Bonjour à toutes et à tous,

Certes Toulon Arsenal est un bureau civil mais cela ne change rien au respect des règles pour bénéficier de la franchise militaire.

Si j’en crois le premier commentaire de ce post, je cite : « Il (le bureau d’arsenal maritime) fut rattaché alors à la Direction des Postes du Var, géré par un agent des PTT assisté d’auxiliaires de double origine (postale et marine), réservé au personnel et aux unités de la marine. »

Cela est confirmé par Bertrand Sinais dans son « Catalogue des oblitérations navales françaises 1771 / 1986 » paru en 1987. Il est dit ceci à propos des bureaux d’arsenaux maritimes : « L’importance des effectifs des ports militaires de Brest, Cherbourg, Lorient, Rochefort et Toulon nécessitait l’ouverture de bureaux navals, recette de plein exercice au service exclusif des marins stationnés dans ces ports.

Seuls 3 arsenaux maritimes bénéficièrent d’un tel bureau : TOULON (1er mai 1919 jusqu’en 1921)(en réalité au moins jusqu’au 02/01/1922, voir mon post précédent), BREST (25 novembre 1918 au 1er février 1921), CHERBOURG (16 décembre 1918 au 1er février 1921). »

Je trouve bizarre que la date d’ouverture soit différente d’un arsenal à l’autre surtout si les discussions financières entre ministères ont duré longtemps comme il est dit dans le post initial (« En raison d’interminables tractations financières interministérielles,.....).

J’ai fait une recherche sur Gallica dans les journaux officiels sur toute l’année 1918 avec comme mot clé « arsenal ». Sur les 710 numéros, 90 comportent ce terme. Pas un seul ne porte sur la création des bureaux d'arsenaux maritimes or si l’ouverture est réellement de 1918, je pense que l’on devrait en trouver une trace.

Je ne comprends pas comment il est possible d’avoir des cartes postales sans timbres-poste, sans la mention FM, sans cachet administratif prouvant l’appartenance à l’armée et de ne pas être taxées. Là encore, cette particularité devrait avoir laissée des traces dans les règlements de la poste.

Affaire à suivre.

A+

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